Mobilisation contre les féminicides.

Mobilisation contre les féminicides.

Non au féminicide

107 femmes ont été tuées depuis début janvier 2019

Ce mercredi 28 août  rendez vous à 17h30 Parvis de l’hôtel de ville de Paris! à l’appel d’Eva Darlan et Anne Hidalgo  pour dire NON aux féminicides. Habillez vous en blanc.
@Anne_Hidalgo  @EvaDarlan  @Femen_France  @Sofiasept  @KarinePlassard  @SolidariteFemme @Femmessolidaire
Soyons nombreuses, et nombreux et déterminé(e)s

Pour en savoir plus, suivre le lien :
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/violences/violence-conjugale/feminicides-ces-drames-sont-encore-bien-trop-souvent-percus-comme-banals_27467.html

Signez la pétition et faites la suivre à vos contacts
https://www.mesopinions.com/petition/justice/stop-impunite-crimes-sexuels/35266

Notre Communiqué du 3 juillet 2019

MANIFESTONS LE 6 JUILLET À 17 HEURES,
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS

STOP AUX FÉMINICIDES !

1968 : premières réunions du Mouvement de libération des femmes. On y aborde les violences à l’intérieur et à l’extérieur de la famille. La lutte contre les violences sera un thème de mobilisation permanente.
1980 : première définition du crime de viol dans le Code pénal.
1989 : première campagne nationale d’information lancée par le gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes.
1991 : premier bilan établi par l’Observatoire de la misogynie, créé par Antoinette Fouque en 1989. Il fait apparaître qu’en 1990, une femme par jour a été tuée en France, le plus souvent par un proche.
1992 : reconnaissance du viol conjugal.
2001 : première enquête nationale envers les violences faites aux femmes en France (ENVEFF).
Chaque année 50 000 femmes subissent au moins un viol, 10% des femmes subissent des
violences conjugales.
2002 : la Cour pénale internationale reconnaît dans ses statuts les viols massifs et systématiques contre les femmes comme un crime de guerre et un crime contre l’humanité.
2006 : loi « renforçant la prévention et la répression des violences au sein d’un couple ou commise contre des mineurs ». Une étude établit qu’une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon.
2010 : la lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée Grande cause nationale. Loi prévoyant « une ordonnance de protection » qui permet l’éviction du conjoint violent du domicile conjugal.
2018 : nouvelle loi renforçant la lutte contre « les violences sexuelles et sexistes ».
50 ans de combat des femmes ! 30 ans de lois et de mesures contre les violences qui leur sont faites !
Et pourtant ces violences ne cessent de croître : 23 % de plus en France, en 2018. Et elles sont de moins en moins sanctionnées : en dix ans, les condamnations ont baissé de 40 % pour le viol et de 23% pour l’ensemble des violences sexuelles.
Une femme a été tuée en France tous les deux jours par son compagnon ou son ex en 2018 ! Et 71 ont été tuées depuis le début de l’année !
Les violences contre les femmes sont la première cause de mortalité des Européennes de 16 à 44 ans !
Non à cette « guerre contre les femmes », « autodestruction de l’humanité », selon les termes d’Antoinette Fouque, qui les a qualifiées de gynocide.
Comme l’Espagne a su le faire, la France doit prendre des mesures fortes pour mettre un terme à ces féminicides. Sa responsabilité, celle des tribunaux et de la police sont engagées !
Retrouvons-nous nombreuses et nombreux le 6 juillet aux côtés du Collectif des proches et
familles des victimes de féminicides, pour faire reculer les violences !

Un collectif de familles et de proches de victimes de féminicides appelle à un rassemblement le 6 juillet 2019, 17h, à Paris, place de la République. L’Alliance des Femmes s’associe à ce rassemblement.
Voir dans Le Parisien

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2016
Contre les meurtres des femmes et des enfants par les conjoints, ex-conjoints, lorsqu’il y a séparation : appel aux pouvoirs publics à lutter efficacement.

Nous nous sommes rassemblées le 18 juin 2016
devant le Ministère de la Justice à Paris, place Vendôme.
À l’appel de SOS les MAMANS
Avec l’Alliance des Femmes, Femen France, Osez le féminisme, efFrontées, Solidarité Femmes, Maison des Femmes Paris, Femmes Solidaires, Collectif National pour le Droit des femmes …


Contre les féminicides

NON aux gynocide, féminicide, infanticide, matricide permanents
NON à la haine misogyne

NON à la guerre immémoriale contre les femme
OUI les femmes sont les premières productrices de richesses au monde
OUI notre corps nous appartient
OUI à une humanité adulte, démocratique et paritaire

Ce 29 mai 2016 jour de la fête des mères …
le meurtre de trop

#StopViolencespostséparation
Tribune collective pour la mobilisation du 18 juin

45 victimes depuis le début de l’année d’une série de meurtres qui se répètent chaque année et dont les victimes ne sont pas seulement les femmes mais aussi les enfants. Enfants pendus, poignardés ou brûlés vifs (Auvergne, le 24 mai dernier, immolés dans un camping car) pour se venger d’une séparation programmée. En effet, comment faire le plus de mal à une femme qui souhaite se libérer d’une union toxique, souvent après des années de violences (physiques , sexuelles psychologiques et/ ou économiques)? Tuer les enfants et les emporter dans la mort pour se venger définitivement.

Il y a quelques jours la petite Léa , 3 ans, en garde alternée après la séparation, (l’égalitarisme imposé par les juges à la demande d’un parent), a payé au prix de sa vie la volonté de sa mère d’en finir avec une union violente
Placé sous contrôle judiciaire, le père devait être jugé fin juin « Rien ne laissait présager un quelconque risque pour la fillette, uniquement pour sa mère », a osé expliquer le procureur.
Rappelons que cette mère faisait l’objet d’une mesure de protection, et que le procureur n’avait pas supprimé les droits d’hébergement et l’autorité parentale de ce père. Un choix qui coûtera la vie à Léa, et laissera sa mère dans l’horreur de sa disparition.

Les infanticides de la séparation sont majoritairement commis par les hommes, et les femmes assassinées, ont pour la plupart alerté les autorités avant d’être tuées

En 2014, 134 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex conjoint, 39 % de ces femmes avaient dénoncé les violences. Cette année là, 35 enfants seront assassinés, et on estime que plus de 140000 enfants vivent dans un foyer où une femme, leur mère est victime de violences.

Pour lire la suite

Signataires : Association SOS les Mamans – Alliance des femmes pour la démocratie – Femen (France) – Osez le Féminisme – Les Effronté-e-s – La maison des Femmes de Paris – Association Internationale des Victimes de l’inceste – Fédération Nationale Solidarité Femmes – Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique – Françoise Brié , directrice de l’Escale – Femmes solidaires – Femmes migrantes debout – Marche mondiale des femmes – LFID Ligue des Femmes Iranienne – RAJFIRE Réseau pour l’Autonomie des Femmes Immigrées – Ainsi que le soutien d’Isabelle Alonso et d’Eliette Abécassis