Parce qu’elles étaient des femmes ?

Parce qu’elles étaient des femmes ?

Grand chagrin et sentiment de révolte après l’assassinat des deux jeunes femmes, à Marseille. Nous pensons à elles, à leurs vies arrachées, à l’avenir qu’elles n’auront pas, toutes les deux jeunes étudiantes pleines de vie et de désir. Nous pensons à leurs familles effondrées, à leurs proches.

Elles sont des victimes du « terrorisme », de « l’EI « , mais avant tout de cette haine féroce et de cette passion non nommée, non analysée par les politiques et les médias: la misogynie. Comment ne pas en être conscient-e-s?
Continuer inlassablement le combat pour la démocratie, les yeux toujours ouverts avec la force de dire ce qui est.

Au revoir Mauranne, âgée de 20 ans, originaire d’Eguilles dans les Bouches du Rhône. Élève en médecine, elle avait réussi le concours de première année du premier coup, et obtenu une moyenne de 15 sur 20 en deuxième année.
Au revoir Laura, âgée de 21 ans venue lui rendre visite pour le week-end. Originaire de la banlieue de Lyon où vivent ses parents elle suivait des études d’infirmière à Lyon.

Pour lire le portrait de Maurane et Laura dans « Le Parisien »cliquez ici