Sauver les jeunes filles Nigérianes

Sauver les jeunes filles Nigérianes

Sauver les jeunes filles Nigérianes

Un mois après l’enlèvement de près de 250 lycéennes dans leur école du nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune d’elles n’a encore été retrouvée et sauvée par les forces de sécurité !
Elles seraient utilisées comme esclaves sexuelles et domestiques, vendues, violées, transportées dans divers pays pour être prostituées! Chaque jour qui passe est pour elles un jour de terreur, de souffrance, de désespoir.
Pour les sauver, les rendre à la liberté, pour défendre le droit des filles et des femmes à l’éducation, garant de tous leurs autres droits et libertés, pour faire reculer la guerre contre les femmes dans le monde, pour que les criminels qui s’en prennent à leur vie sachent que le monde ne les laissera pas passer, il faut redoubler d’efforts.
Avec les mères et les familles des lycéennes, qui manifestent sans cesse depuis le 3 mai, nous demandons instamment à la Communauté internationale, au Conseil de sécurité de l’ONU, au Conseil de l’Europe, à l’Union Européenne, de mobiliser, sans délai et sur la durée, TOUTES leurs  forces et leurs moyens politiques, stratégiques, logistiques pour :
– libérer les jeunes filles et leur apporter aide, réparation et sécurité
–  poursuivre, arrêter et juger les auteurs de ces crimes contre l’humanité.
Le temps presse !

Premier(e)s signataires : Nicole Ameline, ancienne Ministre, députée Michèle André, ancienne Secrétaire d’Etat, sénatrice Sophie Bassouls, photographe Delphine Batho, ancienne Ministre, députée Karim Benmiloud, universitaire  Anne-Emmanuelle Berger, universitaire Julie Bertuccelli, réalisatrice Christophe Bourseiller, écrivain Chantal Chawaf, écrivaine Hélène Cixous, écrivaine Fanny Cottençon, actrice Edith Cresson, ancienne Premier Ministre Rosiska Darcy de Oliveira, Conseil National du Droit des femmes (Brésil) Colette Deblé, peintre Francine Demichel, professeure honoraire de Droit Roger Dadoun, psychanalyste Stéphanie Duncan, journaliste Lydie Err, la Médiateure du Luxembourg Claude du Granrut, ancienne membre du Comité des Régions de l’U.E. Hélène de Gunzbourg, sage-femme Lidia Falcon, avocate (Espagne) René Fouque, A.F.D. Irène Frain, écrivaine Marcel Gauchet, philosophe Sylvie Germain, écrivaine Valentine Goby, écrivaine Jean-Joseph Goux, philosophe François Guery, philosophe Catherine Guyot, A.F.D. Mireille C. Gruber, universitaire Eberhard Gruber, philosophe Claudine Hermann, universitaire Isabelle Huppert, actrice Jeanne Hyvrard, écrivaine Michèle Idels, A.F.D. Dominique Isserman, photographe Stéphanie Janicot, écrivaine Georges Kiejman, ancien Ministre, avocat Blandine Kriegel, philosophe Nicole Le Douarin, scientifique Philippine roy Beaulieu, actrice Lio, chanteuse Catherine Lopez-Curval, peintre Julie Lopes Curval, réalisatrice Ana Maria MachadoPrésidente de l’Académie brésilienne des lettres  Fadila Mehal, présidente des  « Mariannes de la diversité » Macha Méril, actrice Jacqueline Merville, écrivaine Mengue M’Eyaà, présidente du Mouvement Civique des Femmes (Gabon) Kate Millet, écrivaine, critique féministe (USA) Fadela M’Rabet, écrivaine Taslima Nasreen, écrivaine Elisabeth Nicoli, A.F.D. Pierre Nora, historien Emmanuel Pierrat, avocat Anne-Marie Planeix, philosophe Michèle Ramond, écrivaine Patricia Rodriguez, écrivaine, psychanalyste (Mexique) Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse Sonia Rykiel, couturière  Nathalie Rykiel, femme de mode Jocelyne Sauvard, écrivaine Fabienne Servan Schreiber, productrice Victoria Thérame, écrivaine Alain Touraine, sociologue Christine Villeneuve, A.F.D. Catherine Weinzaepflen, écrivaine Laurence Zordan, philosophe, écrivaine

Envoyez vos signatures à : afd@alliancedesfemmes.fr
ou Signez la pétition en ligne

Lettre ouverte à Anne Hidalgo, Maire de Paris

10 mai 2014 – Lettre

Chère Anne Hidalgo
Un mois après l’enlèvement des lycéennes dans leur école du nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune n’a encore été retrouvée et sauvée! Chaque jour qui passe est pour elles un jour de terreur, de souffrance, de désespoir.
La mobilisation internationale obtenue par les manifestations des mères des lycéennes et des ONG – nous-mêmes avons manifesté le 5 mai dernier et manifesterons le 12  et le 13 mai – est loin d’être suffisante. Il faut faire toujours plus pour inciter les gouvernements, les instances européennes et internationales à une action de longue durée, résolue et efficace.
Pour sauver ces jeunes filles, pour qu’elles ne soient pas oubliées, pour que les Parisiens pensent à elles et agissent pour elles, pour qu’un jour, elles sachent que nous nous sommes battues pour leur libération ;
pour défendre le droit des filles et des femmes à l’éducation, garant de tous leurs autres droits et libertés, pour faire reculer la guerre contre les femmes dans le monde, pour que les criminels qui s’en prennent à leur vie et à leur droit à une existence libre sachent que le monde ne les laissera pas passer ;
la Mairie de Paris, comme elle l’a fait en faveur notamment des journalistes enlevés  ou d’Aung San Suu Kyi, s’honorerait de porter au fronton de l’Hôtel de Ville les noms et les photos des lycéennes nigérianes jusqu’à leur retour parmi nous.
Nous connaissons votre engagement déterminé pour les droits des femmes et comptons sur vous pour faire tout ce qui sera possible.
Solidairement.

Urgence pour les jeunes filles nigérianes
#Bringback ourGirls !

9 mai 2014 – Communiqué

Près d’un mois après l’enlèvement des lycéennes nigérianes dans leur école du Nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune d’elles n’a encore été retrouvée et sauvée par les forces de sécurité!
Nous pensons à leurs souffrances, à leur désespoir et à ceux de leurs familles.
La mobilisation internationale que les mères des lycéennes et les ONG ont fait naître est encore insuffisante. Chaque jour de nouveaux crimes sont perpétrés en toute impunité: tueries, nouveaux enlèvements d’écolières, mise en esclavage, viols, tortures!
Il faut faire toujours plus pour mettre en échec cette politique fanatique de guerre contre les femmes et contre leur droit à l’éducation, pilier de toutes leurs libertés.
Faire cesser ces crimes contre l’humanité et obtenir la libération des jeunes filles, c’est la responsabilité de tous et de chacun !
Le 5 mai, nous avons manifesté devant l’Ambassade du Nigéria à Paris à l’appel des mères nigérianes relayées par les Dé-chaînées.
Manifestons encore et encore !
Rendez-vous, nombreuses et nombreux, le lundi 12 mai 2014 à 19 heures devant l’Ambassade du Nigéria 173 avenue Victor Hugo – 75016 Paris

Nous nous associons au rassemblement #Bringback ourGirls !

le 13 mai à 18 heures sur l’Esplanade des Droits de l’Homme du Trocadéro 

Voir l’article de Francetvinfo

Urgence pour les 234 jeunes filles enlevées au Nigeria

3 mai 2014 – Communiqué –

234 jeunes filles de 12 à 17 ans ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans leur école du Nord-est du Nigéria par des membres lourdement armés du groupe islamiste Boko Haram, alors qu’elles s’apprêtaient à passer un examen.
Si certaines ont réussi à s’échapper, la plupart, détenues, seraient utilisées comme esclaves sexuelles et domestiques, transportées dans divers pays pour être mariées de force.

Dans un nombre croissant de pays, des groupes islamistes s’en prennent aux femmes, aux jeunes filles, à leurs droits à l’éducation, à la liberté, à la vie.
Antoinette Fouque, avec l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, n’a cessé d’alerter sur le gynocide (ou féminicide) qui se perpétue au niveau mondial. Dans les conflits armés, de l’ex-Yougoslavie au Rwanda, à l’Afghanistan, en République du Congo…, les femmes, subissent enlèvements, viols, grossesses forcées, tortures et meurtres.
En temps de « paix », les fœticides et assassinats à la naissance, les discriminations de toutes sortes, les violences font que 200 millions manquent à l’appel de la population mondiale. Autant de crimes contre l’humanité.

Les mères des lycéennes, soutenues par des associations nigérianes, ont manifesté avec un immense courage le 3 mai à Lagos pour obtenir la libération de leurs filles, et vont continuer à le faire dans les jours prochains.
Nous serons de toutes nos forces à leurs côtés. Dans l’immédiat, nous nous joignons au rassemblement de solidarité organisé à Paris lundi 5 mai 2014, à 19 heures, devant l’Ambassade du Nigeria, et appelons à s’y rendre nombreuses et nombreux.