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Solidarité avec Charlie Hebdo

Charlie Hebdo janv 2015

Solidarité avec Charlie Hebdo après les attentats terroristes du 7 janvier
Appel à participer à la Marche républicaine
Lutte, solidarité, vie
De plein cœur avec l’équipe de Charlie Hebdo qui continue son combat avec courage, et en hommage aux victimes des attaques terroristes : journalistes, psychanalyste, personnes présentes dans les locaux, policières et policiers, otages assassinés parce qu’ils étaient juifs, l’Alliance des Femmes pour la Démocratie appelle à participer à la Marche républicaine, à Paris,  dimanche 11 janvier à 15 heures, et dans toute la France, Marseille, Lyon, Nice, Nantes, Toulouse, Lille , Menton…
Mobilisons-nous pour la démocratie, les libertés, la laïcité,
pour que la pulsion de vie soit plus forte que la pulsion de mort !

A Paris, rendez-vous pour nous regrouper à 14 heures, au métro Arts et Métiers, angle rues Réaumur et de Turbigo. Nous partirons ensuite à 14h30 précises, pour rejoindre la manifestation place de la République.

Variantes de la procréation type, Marie Langer, Psychanalyse

Variantes de la procréation type
Marie Langer, Psychanalyse, enjeux actuels

Colloque annuel de l’association Franco-argentine de psychiatrie et de santé mentale.
Maison de l’Argentine Cité universitaire

Les éditions des femmes-Antoinette Fouque sont les éditrices en France de Marie Langer, auteure de « Procréation et sexualité« .
A ce colloque sur cette grande figure de la psychanalyse argentine et de la cause des femmes et sur l’actualité des débats sur la procréation, le Collectif Psychanalyse et Politique a été invité à évoquer la Gestation pour autrui selon Antoinette Fouque qui voyait là une avancée de la reconnaissance de la gestation et une étape nouvelle de la libération des femmes.
Programme
14h : Introduction actualité de Marie Langer
Présidente : Susana Elkin, psychanalyste, Présidente de l’Association Franco-Argentine de Psychiatrie et de santé mentale.
14h30 : Marie Langer et le prince charmant
Veronica Langer. comédienne, enseignante en Communication à l’Universidad Autónoma de Mexico.
15h : Marie Langer l’insoumise, et son combat  féministe
Dominique Wintrebert, psychiatre et psychanalyste, Chef de pôle du Centre hospitalier Les Murets. La Queue en Brie.
15h30 : Marie Langer et les femmes : les  contradictions d’une psychanalyste
Geneviève Morel, psychanalyste à Lille et Paris, Présidente et enseignante à « Savoirs et clinique ».
16h Vidéo.
16h15 Discussion procréations plurielles
Présidente: Diana Kamienny-Bosczowski, directrice de « Psychanalyse et Transferts  Culturels ».
17h : Penser la gestation pour autrui avec Antoinette Fouque
Michèle Idels, Avocate, Membre du collectif   « Psychanalyse et Politique »
17h30 Evolution de la gestation pour autrui du point de vue du droit
Nathalie Boudjerada, Avocate au Barreau de Paris, spécialisée en droit de la famille
18h : Considérations actuelles sur la filiation
Jean Pierre Winter, psychanalyste et écrivain.
18h30 Discussion
19h15 Démonstration de tango artiste invitée : Micaela Del Torto

Justice pour les femmes victimes de viols au Mali

Femmes victimes Mali Kadidia Coulibaly

Kadidia Sangaré Coulibaly à l’Espace des femmes le 24 novembre 2014

Le 12 novembre 2014, 80 femmes et filles victimes de viols et de violences sexuelles perpétrés massivement lors du conflit du nord du Mali en 2012, ont porté plainte devant les tribunaux maliens. Ces crimes sont totalement exclus des enquêtes actuellement menées par la justice malienne sur les exactions des groupes armés.

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Alliance des Femmes pour la Démocratie vous invite à rencontrer à l’Espace des femmes Kadidia Sangaré Coulibaly, Présidente de la Commission Nationale des droits de l’homme du Mali, membre de l’Association des Juristes Maliennes, qui a fait part du combat des femmes et d’un pool d’avocats au Mali pour faire reconnaître ces violences comme crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
La plainte collective déposée est une première, nous saluons le courage des victimes et de leurs défenseur(e)s.

Amplifions leur geste en signant la pétition adressée au Président de la République du Mali Pour un meilleur accès à la justice des femmes et filles victimes de viols au Nord Mali.

Quand des femmes brisent leurs chaînes,
ce sont les femmes du monde entier qui avancent avec elles

Signez la pétition

Sauver les jeunes filles Nigérianes

Sauver les jeunes filles Nigérianes

Un mois après l’enlèvement de près de 250 lycéennes dans leur école du nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune d’elles n’a encore été retrouvée et sauvée par les forces de sécurité !
Elles seraient utilisées comme esclaves sexuelles et domestiques, vendues, violées, transportées dans divers pays pour être prostituées! Chaque jour qui passe est pour elles un jour de terreur, de souffrance, de désespoir.
Pour les sauver, les rendre à la liberté, pour défendre le droit des filles et des femmes à l’éducation, garant de tous leurs autres droits et libertés, pour faire reculer la guerre contre les femmes dans le monde, pour que les criminels qui s’en prennent à leur vie sachent que le monde ne les laissera pas passer, il faut redoubler d’efforts.
Avec les mères et les familles des lycéennes, qui manifestent sans cesse depuis le 3 mai, nous demandons instamment à la Communauté internationale, au Conseil de sécurité de l’ONU, au Conseil de l’Europe, à l’Union Européenne, de mobiliser, sans délai et sur la durée, TOUTES leurs  forces et leurs moyens politiques, stratégiques, logistiques pour :
– libérer les jeunes filles et leur apporter aide, réparation et sécurité
–  poursuivre, arrêter et juger les auteurs de ces crimes contre l’humanité.
Le temps presse !

Premier(e)s signataires : Nicole Ameline, ancienne Ministre, députée Michèle André, ancienne Secrétaire d’Etat, sénatrice Sophie Bassouls, photographe Delphine Batho, ancienne Ministre, députée Karim Benmiloud, universitaire  Anne-Emmanuelle Berger, universitaire Julie Bertuccelli, réalisatrice Christophe Bourseiller, écrivain Chantal Chawaf, écrivaine Hélène Cixous, écrivaine Fanny Cottençon, actrice Edith Cresson, ancienne Premier Ministre Rosiska Darcy de Oliveira, Conseil National du Droit des femmes (Brésil) Colette Deblé, peintre Francine Demichel, professeure honoraire de Droit Roger Dadoun, psychanalyste Stéphanie Duncan, journaliste Lydie Err, la Médiateure du Luxembourg Claude du Granrut, ancienne membre du Comité des Régions de l’U.E. Hélène de Gunzbourg, sage-femme Lidia Falcon, avocate (Espagne) René Fouque, A.F.D. Irène Frain, écrivaine Marcel Gauchet, philosophe Sylvie Germain, écrivaine Valentine Goby, écrivaine Jean-Joseph Goux, philosophe François Guery, philosophe Catherine Guyot, A.F.D. Mireille C. Gruber, universitaire Eberhard Gruber, philosophe Claudine Hermann, universitaire Isabelle Huppert, actrice Jeanne Hyvrard, écrivaine Michèle Idels, A.F.D. Dominique Isserman, photographe Stéphanie Janicot, écrivaine Georges Kiejman, ancien Ministre, avocat Blandine Kriegel, philosophe Nicole Le Douarin, scientifique Philippine roy Beaulieu, actrice Lio, chanteuse Catherine Lopez-Curval, peintre Julie Lopes Curval, réalisatrice Ana Maria MachadoPrésidente de l’Académie brésilienne des lettres  Fadila Mehal, présidente des  « Mariannes de la diversité » Macha Méril, actrice Jacqueline Merville, écrivaine Mengue M’Eyaà, présidente du Mouvement Civique des Femmes (Gabon) Kate Millet, écrivaine, critique féministe (USA) Fadela M’Rabet, écrivaine Taslima Nasreen, écrivaine Elisabeth Nicoli, A.F.D. Pierre Nora, historien Emmanuel Pierrat, avocat Anne-Marie Planeix, philosophe Michèle Ramond, écrivaine Patricia Rodriguez, écrivaine, psychanalyste (Mexique) Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse Sonia Rykiel, couturière  Nathalie Rykiel, femme de mode Jocelyne Sauvard, écrivaine Fabienne Servan Schreiber, productrice Victoria Thérame, écrivaine Alain Touraine, sociologue Christine Villeneuve, A.F.D. Catherine Weinzaepflen, écrivaine Laurence Zordan, philosophe, écrivaine

Envoyez vos signatures à : afd@alliancedesfemmes.fr
ou Signez la pétition en ligne

Lettre ouverte à Anne Hidalgo, Maire de Paris

10 mai 2014 – Lettre

Chère Anne Hidalgo
Un mois après l’enlèvement des lycéennes dans leur école du nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune n’a encore été retrouvée et sauvée! Chaque jour qui passe est pour elles un jour de terreur, de souffrance, de désespoir.
La mobilisation internationale obtenue par les manifestations des mères des lycéennes et des ONG – nous-mêmes avons manifesté le 5 mai dernier et manifesterons le 12  et le 13 mai – est loin d’être suffisante. Il faut faire toujours plus pour inciter les gouvernements, les instances européennes et internationales à une action de longue durée, résolue et efficace.
Pour sauver ces jeunes filles, pour qu’elles ne soient pas oubliées, pour que les Parisiens pensent à elles et agissent pour elles, pour qu’un jour, elles sachent que nous nous sommes battues pour leur libération ;
pour défendre le droit des filles et des femmes à l’éducation, garant de tous leurs autres droits et libertés, pour faire reculer la guerre contre les femmes dans le monde, pour que les criminels qui s’en prennent à leur vie et à leur droit à une existence libre sachent que le monde ne les laissera pas passer ;
la Mairie de Paris, comme elle l’a fait en faveur notamment des journalistes enlevés  ou d’Aung San Suu Kyi, s’honorerait de porter au fronton de l’Hôtel de Ville les noms et les photos des lycéennes nigérianes jusqu’à leur retour parmi nous.
Nous connaissons votre engagement déterminé pour les droits des femmes et comptons sur vous pour faire tout ce qui sera possible.
Solidairement.

Urgence pour les jeunes filles nigérianes
#Bringback ourGirls !

9 mai 2014 – Communiqué

Près d’un mois après l’enlèvement des lycéennes nigérianes dans leur école du Nord-est du Nigéria par des islamistes du groupe Boko Haram, aucune d’elles n’a encore été retrouvée et sauvée par les forces de sécurité!
Nous pensons à leurs souffrances, à leur désespoir et à ceux de leurs familles.
La mobilisation internationale que les mères des lycéennes et les ONG ont fait naître est encore insuffisante. Chaque jour de nouveaux crimes sont perpétrés en toute impunité: tueries, nouveaux enlèvements d’écolières, mise en esclavage, viols, tortures!
Il faut faire toujours plus pour mettre en échec cette politique fanatique de guerre contre les femmes et contre leur droit à l’éducation, pilier de toutes leurs libertés.
Faire cesser ces crimes contre l’humanité et obtenir la libération des jeunes filles, c’est la responsabilité de tous et de chacun !
Le 5 mai, nous avons manifesté devant l’Ambassade du Nigéria à Paris à l’appel des mères nigérianes relayées par les Dé-chaînées.
Manifestons encore et encore !
Rendez-vous, nombreuses et nombreux, le lundi 12 mai 2014 à 19 heures devant l’Ambassade du Nigéria 173 avenue Victor Hugo – 75016 Paris

Nous nous associons au rassemblement #Bringback ourGirls !

le 13 mai à 18 heures sur l’Esplanade des Droits de l’Homme du Trocadéro 

Voir l’article de Francetvinfo

Urgence pour les 234 jeunes filles enlevées au Nigeria

3 mai 2014 – Communiqué –

234 jeunes filles de 12 à 17 ans ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans leur école du Nord-est du Nigéria par des membres lourdement armés du groupe islamiste Boko Haram, alors qu’elles s’apprêtaient à passer un examen.
Si certaines ont réussi à s’échapper, la plupart, détenues, seraient utilisées comme esclaves sexuelles et domestiques, transportées dans divers pays pour être mariées de force.

Dans un nombre croissant de pays, des groupes islamistes s’en prennent aux femmes, aux jeunes filles, à leurs droits à l’éducation, à la liberté, à la vie.
Antoinette Fouque, avec l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, n’a cessé d’alerter sur le gynocide (ou féminicide) qui se perpétue au niveau mondial. Dans les conflits armés, de l’ex-Yougoslavie au Rwanda, à l’Afghanistan, en République du Congo…, les femmes, subissent enlèvements, viols, grossesses forcées, tortures et meurtres.
En temps de « paix », les fœticides et assassinats à la naissance, les discriminations de toutes sortes, les violences font que 200 millions manquent à l’appel de la population mondiale. Autant de crimes contre l’humanité.

Les mères des lycéennes, soutenues par des associations nigérianes, ont manifesté avec un immense courage le 3 mai à Lagos pour obtenir la libération de leurs filles, et vont continuer à le faire dans les jours prochains.
Nous serons de toutes nos forces à leurs côtés. Dans l’immédiat, nous nous joignons au rassemblement de solidarité organisé à Paris lundi 5 mai 2014, à 19 heures, devant l’Ambassade du Nigeria, et appelons à s’y rendre nombreuses et nombreux.

Pour le droit à l’IVG en Espagne

droit-ivg-en-espagne-2014

En décembre 2013, le gouvernement de droite en Espagne a défendu un projet de loi anti-IVG, réservant le droit à l’avortement aux seuls cas de viol ou de risque durable pour la santé physique ou psychique de la mère, certifié par deux psychiatres. Dans de nombreux pays d’Europe à commencer par l’Espagne, des femmes se sont mobilisées pour que ce projet de loi soit abandonné.

Appel de l’AFD à manifester pour le droit à l’IVG et les libertés des femmes en Espagne, en Europe et dans le monde.

Le projet de loi du gouvernement conservateur espagnol supprimant le droit plénier des femmes à l’IVG, ne doit pas passer !
Être libre de faire des enfants ou non est le socle de tous les droits fondamentaux des femmes, la condition de leur pleine citoyenneté et d’une véritable démocratie. C’est notre combat depuis 45 ans.
Avec l’ensemble de celles et ceux qui appellent à manifester et qui seront dans la rue samedi prochain, nous exprimons notre solidarité avec l »Espagne pionnière pour la parité et la lutte contre les violences, et notre refus de toute régression misogyne ou raciste  en Europe et dans le monde.
Manifestons nombreuses et nombreux pour affirmer notre détermination : les droits des femmes doivent partout et dans tous les domaines continuer à progresser.

A Paris, rendez-vous samedi 1er février 2014, à 14 heures, à l’angle de l’avenue de Suffren et de place Joffre (7ème), pour se rendre à l’Ambassade d’Espagne.
Devant la mobilisation qui n’a pas faibli, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé l’abandon du projet liberticide, le 23 septembre 2014

Pour l’attribution du Nobel de la Paix au CEDAW

Cedaw

En janvier 2014, Antoinette Fouque émettait le vœu que le Prix Nobel de la Paix 2015 soit attribué au Comité CEDAW des Nations-Unies qui veille à la mise en œuvre de la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes. L’idée a été reprise et Nicole Ameline, présidente du Comité CEDAW annonçait, le 19 janvier dernier que déjà 48 pays, dont la France, 200 parlementaires et des personnalités du monde entier soutiennent cette initiative. Vous pouvez vous aussi vous associer à cette candidature en signant la pétition. « … Parce que les femmes répondent à la guerre contre les femmes par la paix, la solidarité, la vie » (A.F.)

Pétition pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2015 au Comité CEDAW des Nations « Les droits des femmes pour la paix »

2015 – Pétition
Lire ou télécharger le PDF

 

Prix Nobel Cedaw 2015

Présentation de la Candidature du CEDAW pour le Prix Nobel de la paix 2015 à l’Assemblée Nationale

19 janvier 2015

Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale, et Nicole Ameline, Présidente du CEDAW et députée du Calvados, ont présenté la candidature au Prix Nobel de la paix 2015 du comité des Nations Unies pour l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (dit comité CEDAW).
Ce comité veille à la mise en œuvre de la convention pour l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes, ratifiée par 188 pays. Il établit les feuilles de route et appelle les États à prendre les mesures législatives et constitutionnelles visant à faire de l’égalité entre la femme et l’homme une réalité en garantissant à l’un comme à l’autre les mêmes droits dans les domaines politique, civil, économique, social, culturel ou familial.
A ce jour, plus de 200 parlementaires ont signé la pétition, représentant 48 pays dans le monde pour faire aboutir cette candidature.

Oui au mariage homosexuel !

Oui au mariage homosexuel

Pour l’égalité des droits au mariage, à l’adoption, à l’AMP et à la GPA
Le16 décembre 2013 entre 60 000 et 150 000 personnes ont manifesté  à Paris pour soutenir le projet de loi instaurant le droit au « mariage pour tous ». Plus nombreuses encore, étaient celles qui ont défilé le 27 janvier 2013.  L’AFD s’est fortement mobilisée à cette occasion pour l’égalité des droits au mariage, à l’adoption, à l ‘AMP et à la GPA.

Liberté, égalité, fécondité pour toutes et tous
L’adoption du projet de loi sur le « mariage pour tous » va mettre fin à certaines discriminations frappant les homosexuels, femmes et hommes, en leur permettant  de bénéficier des droits et avantages liés au mariage, et d’adopter des enfants.
Mais il faut aller plus loin :
desserrer le carcan des interdits sur la procréation, non pas au nom d’un « droit à l’enfant » mais au nom d’un désir d’enfant, qui est lié au don et au devenir de l’humanité ;
– lever l’anonymat pour toutes celles et ceux qui participent à la création d’un enfant
– en donnant, si c’est une femme, un ovule et/ou l’hospitalité d’un utérus, si c’est un homme, un spermatozoïde
– et fonder ainsi, sur la vérité, une parentalité non patriarcale.
Oui au mariage homosexuel !
La République doit reconnaître des droits égaux à tous les citoyens, quelque soit leur sexe ou leur sexualité. Elle poursuivra ainsi la laïcisation du mariage.
Oui à l’adoption pour les couples homosexuels !
Il faut permettre à deux femmes ou deux hommes, déterminé-e-s à se responsabiliser, d’offrir un foyer à des enfants abandonnés ou orphelins.
Oui à l’Assistance Médicale à la Procréation pour toutes!
Toute femme doit pouvoir mettre au monde un enfant si elle le désire, y compris en bénéficiant des acquis de la médecine – sans avoir à contraindre son orientation sexuelle ou à la dissimuler -, puis l’élever selon son choix de vie.
Oui à la Gestation Pour Autrui !
Une femme doit pouvoir donner sa compétence de gestatrice à la personne ou au couple de son choix.
Une loi qui autorise et encadre, hors commerce,  la GPA, loin de favoriser la marchandisation, sera un pas en avant dans la lutte contre la prostitution utérine et la capitalisation du vivant. En reconnaissant l’apport spécifique des femmes à la procréation, leur fonction biologique et symbolique dans la création de l’humanité, elle servira, ici et dans le monde, une économie altruiste, au-delà du libéralisme.
Dans l’attente d’une telle loi, il faut d’urgence et sans restriction inscrire à l’état-civil français les enfants déjà nés dans ces conditions.
Avec  l’IVG, les femmes  ont pu libérer leur désir de faire des enfants.
Avec la parité, elles sont devenues des sujets politiques à part entière.
Avec la GPA, une nouvelle étape sera franchie, par la mise en lumière du don que constitue chaque gestation.
C’est la révolution anthropologique que nous voulons !

Gestation et homoparentalité, par Antoinette Fouque

Gestation et homoparentalité, par Antoinette Fouque

Un entretien avec Antoinette Fouque sur la gestation et l’homoparentalité paru dans « La Marseillaise » à l’occasion de la sortie de « Génésique – Féminologie III » et du 2ème Salon méditerranéen des publications de femmes organisé à Marseille par le Forum Femmes et Méditerranée.

 » Désir de vie
Dans ce dernier essai, Génésique Féminologie III, la gestation y est d’abord présentée comme paradigme du don et de l’éthique. « La gestation, c’est le don absolu, c’est l’origine de l’éthique, donner à l’autre ce qui sera à lui définitivement, la vie« , explique la philosophe. Car ‘l’utérus est le premier environnement de l’être humain, où se joue quelque chose d’un avenir psychique de l’espèce humaine » ou « le lieu de formation archi-archaïque de l’inconscient« . Voilà tout l’objet de la génésique, cette science dédiée à la gestation, qui selon l’auteur n’a pas suffisamment été exploitée par la psychanalyse.
Avec la génésique, il s’agit dès lors de réintroduire la question des femmes et du corps dans la théorie psychanalytique. « La pulsion de vie n’a pas été suffisamment étudiée, la génésique, c’est la vie des femmes, qui doit  permettre une symbolisation nouvelle, une pensée ne se fondant pas sur le refoulement ou la forclusion mais sur une éthique ouvrant à la génitalité des deux sexes« .  Contre l’esclavage du corps féminin, la génésique doit faire résistance à la capitalisation du vivant et des corps. « L’économie du projet et de la capitalisation est une économie de gaspillage masculine. On sème à tout vent du sperme, qui se perd à chaque éjaculation. On le gaspille comme on gaspille les ressources. »
Les femmes doivent ainsi « créer une alliance consciente de leur force, de leur désir, de leur inconscient ou langage pour imposer à l’humanité tout ce travail underground de leur corps radicalement exploité partout dans le monde ». Esclavage de la prostitution, esclavage de la maternité, des corps en un mot. Voilà l’ennemi dans une société où subsiste encore les violences faites aux femmes. « (…)
Aux femmes seules donc de « prendre en main ce qui leur incombe, c’est à dire la gestation, le désir de vie, l’avenir de l’humanité« . Mais il y a bien deux sexes. « Aux côtés de la libido phallique, dominandi – dont je refuse qu’elle soit unique, il y a la libido génésique, la libido creandi« , dira encore Antoinette Fouque. « Aux côtés des hommes, il y a des femmes, c’est dans la différence – réelle, économique, politique, symbolique – que se construit l’égalité sociale et la parité. C’est-à-dire une humanité sexuée qui avance avec ses deux corps, les hommes et les femmes.« 
Finalement, avec Génésique Féminologie III, les femmes et leur apport d’humanisation sont inséparables d’une « politique ou d’un mouvement de civilisation« .
Concernant la question homosexuelle et l’homoparentalité, l’écrivain est sans équivoque. « Il n’y a pas de raison de refuser  à certains la satisfaction d’un désir lié au don et au devenir de l’humanité. » Pour la mère du MLF, après « l’homo sapiens sapiens », avec « la femina sapientissima », il s’agit enfin d’accoucher « une Humanité éthique« .
Emmanuelle Barret

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Bravo pour les 17 femmes ministres !

Antoinette Fouque et l’Alliance des Femmes pour la Démocratie se réjouissent du grand nombre de femmes nommées ministres dans le nouveau gouvernement, et du rétablissement d’un plein ministère des Droits des femmes, confié à une jeune responsable, consciente de l’importance majeure de cette mission et, qui plus est, porte-parole du gouvernement. L’arrivée de ces dix-sept femmes, dont certaines sont très jeunes, et dont beaucoup ont des enfants, fait un immense plaisir à l’ensemble des femmes, et changera la vision que les petites filles auront de leur destin. C’est l’effet de près de 45 ans d’engagements de femmes de tous horizons et de luttes intenses du MLF.
Aujourd’hui, des urgences politiques s’imposent, des urgences de justice : le vote d’une nouvelle loi contre le harcèlement sexuel et la reprise d’une lutte persévérante et de grande ampleur contre les violences faites aux femmes représentent l’une d’entre elles. L’inscription des Droits des femmes dans le socle philosophique de la Constitution en est une autre.
Il s’agit d’une tâche considérable et vitale, dont la première étape pourrait être, comme le propose Antoinette Fouque depuis octobre 2008, la réunion d’un Grenelle des femmes, afin d’élaborer une politique globale, qui aille du plus réel au plus symbolique, du droit à la procréation, à l’égalité professionnelle et à la parité.

Aung San Suu Kyi a été libérée

Après des années de répression de la dictature militaire et de lutte du peuple birman, Aung Sans Suu Kyi est enfin libérée.
Elle est autorisée à se déplacer librement, et à se présenter aux élections législatives partielles du 12 avril 2012. Sa candidature a été enregistrée le 18 janvier 2012.

Appel à manifester pour la libération de Aung San Suu Kyi

Novembre 2010 – Communiqué
Antoinette Fouque et l’Alliance des Femmes pour la Démocratie appellent, avec le collectif d’associations rassemblé par Info Birmanie, à se rassembler pour la démocratie en Birmanie, samedi 13 novembre à 14h45 sur le Parvis de la Mairie de Paris.
Combattante de tous les instants pour la démocratie dans son pays, alors qu’elle est emprisonnée ou en résidence surveillée la majeure partie du temps depuis 1989, Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, ne peut pas être instrumentalisée par la junte au pouvoir, qui organise une démocratie de façade et continue de tenir enfermés des milliers d’opposants.

Pour être solidairement à ses côtés depuis près de vingt ans maintenant, nous connaissons son courage, la force de son engagement et de ses liens avec le peuple birman, son intelligence humaine et politique, nous savons que toute liberté gagnée sera l’occasion pour elle de s’exprimer et d’agir pour les buts qu’elle a toujours poursuivis – démocratie, non-violence, paix entre les différentes communautés -, et d’encourager davantage encore celles et ceux qui aspirent, dans son pays et partout dans le monde, à une réelle démocratisation;

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Vingt ans de solidarité avec Aung San Suu Kyi, un rappel

En 1991, alors qu’Aung San Suu Kyi est assignée à résidence depuis 1989, et que la junte militaire ne reconnaît pas la victoire éclatante de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), aux premières élections libres, Antoinette Fouque lance une pétition internationale, et publie en urgence Se libérer de la peur, préfacé par François Mitterrand et Vaclav Havel.
Dans ce livre, qui venait de paraître en Angleterre à l’initiative de son époux Michael Harris, la leader démocrate raconte et explique, à l’occasion de plusieurs articles et discours, son engagement et les valeurs qui guident celui-ci.
Constamment réédité par les Editions Des femmes-Antoinette Fouque, Se libérer de la peur est toujours disponible ; il est un document exceptionnel puisque son auteure a été depuis lors presque constamment interdite d’expression.
Le 10 décembre 1991, le prix Nobel de la Paix est décerné à Aung San Suu Kyi. La junte l’autorise à quitter la Birmanie pour la cérémonie, mais en lui interdisant d’y revenir. Elle refuse ce chantage, et son mari et ses fils reçoivent la distinction internationale à Oslo ; Antoinette Fouque est à leurs côtés.
A partir de 1994, élue au Parlement européen, Antoinette Fouque multiplie les interventions au Parlement et dans la presse. « Aung San Suu Kyi ne cède pas, ne trahit pas. Elle est vivante, elle lutte, elle nous appelle. Jusqu’à quand, encore, cette femme-courage et son peuple pourront-ils supporter d’être bâillonnés et martyrisés ? Quand nous déciderons-nous à les aider fermement, et à faire triompher, réellement, nos idéaux communs ? » (au Parlement européen, Strasbourg, juin 1995)
De retour de la conférence de Pékin (Conférence mondiale sur les femmes, septembre 1995), où elle a fait partie de la délégation de l’Union européenne, elle rencontre Aung San Suu Kyi à Rangoon, chez elle où elle est assignée à résidence.
En mars 2005, lors de la réunion Pékin + 10 à New York, l’Alliance des Femmes pour la Démocratie (AFD) fait adopter un appel pour sa libération, remis aux délégations de tous les pays représentés.
Les 4 et 5 novembre 2006, le colloque international « Femmes de mouvements, hier, aujourd’hui, pour demain », organisé à la Sorbonne par l’AFD et l’Institut d’enseignement et de recherche en sciences des femmes, est dédié à Aung San Suu Kyi. Un représentant du gouvernement birman en exil y prend la parole.
En septembre-octobre 2007, lors de la « révolution safran » (soulèvement des bonzes puis de la population birmane), un contact de quelques instants a pu s’établir entre Aung San Suu Kyi et les manifestants. Antoinette Fouque lance une nouvelle pétition. « Il y a eu Mandela, Vaclav Havel et leurs peuples… Aujourd’hui, Aung San Suu Kyi continue de méditer, penser, écrire, résister, agir, lutter… » (Publicité en dernière page du Monde du 30 septembre-1er octobre 2007)
De 2007 à 2010, la complicité passive ou active de la plupart des grandes puissances laissent toute latitude à la junte pour organiser son pouvoir dictatorial et corrompu. Pour que jamais le silence ne retombe, Antoinette Fouque et l’AFD mobilisent à de nombreuses occasions, aux côtés de personnalités et d’associations ; en particulier lors du procès intenté à Aung San Suu Kyi en 2009, dans le but de la maintenir en résidence surveillée jusqu’aux élections absolument non-démocratiques de novembre 2010.
Grâce à la présence de quelques diplomates occidentaux, ce procès est une nouvelle occasion pour la « Mandela birmane » de faire savoir au monde qu’elle est en effet pensante et agissante, malgré de si longues années d’enfermement et de souffrances. Peu après, Aung San Suu Kyi et la LND refusent toute participation aux pseudo-élections, dont elle-même était d’ailleurs constitutionnellement exclue.
Ses ami-e-s de Birmanie et du monde entier attendent sa libération le 13 novembre, date théorique de la fin de sa condamnation de 2009, sans illusions mais dans l’espoir. Celle qui a été privée de voir grandir ses deux enfants a déjà annoncé qu’elle chercherait à dialoguer avec les jeunes générations…

« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur… » ASSK

Aung San Suu Kyi, née en 1945, diplômée d’Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, fondatrice de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en Birmanie, affronte avec un courage exemplaire, sans violence, l’une des pires dictatures de la planète. Un pays interdit depuis plus de trente ans aux organisations humanitaires comme aux journalistes, et où règnent la torture, l’insécurité, la misère et la peur.
Fille d’Aung San, héros national de l’indépendance assassiné en 1947, elle rentre en 1988 en Birmanie pour soigner sa mère gravement malade. La Birmanie qu’elle retrouve est elle aussi très malade et Aung San Suu Kyi réalise alors ce qu’elle avait intuitivement pressenti dès avant son mariage, lorsqu’elle écrivait à Michael Aris, son futur mari : « Je ne te demande qu’une chose, si jamais mon peuple a besoin de moi, c’est de m’aider à remplir mon devoir envers lui. »
Cette année-là, elle prend pour la première fois la parole en public devant plusieurs centaines de milliers de personnes, puis elle parcourt inlassablement son pays soumis à la loi martiale. En juillet 1989, elle est assignée à résidence à Rangoon, condamnée au silence et à un isolement complet. En mai 1990, son parti remporte une éclatante victoire aux élections mais la junte militaire n’en tiendra aucun compte.
En 1990, elle reçoit le prix Thorolf Rafto pour la défense des droits de l’homme décerné par la Norvège et le prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné par le Parlement européen.
Le 10 décembre 1991, le prix Nobel pour la paix faisait connaître son combat au monde entier et l’Alliance des femmes pour la démocratie lançait un appel international.
La publication en France par les Editions des femmes en 1991 du livre Aung San Suu Kyi « Se libérer de la peur » est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour obtenir sa libération.
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur…
Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses… Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé.
» A.S.S.K.

« Comme des enfants qui auraient peur du noir, en ces sombres temps, le parler de Suu Kyi nous éclaire. »
« Si la peur, d’Est en Ouest, peut être aujourd’hui considérée comme universelle parce que simplement humaine, alors la fidélité à soi, le respect de l’autre, l’effort inlassable, la résistance acharnée, l’action humblement quotidienne, le sens des responsabilités, de la dignité, la sagesse d’Aung San Suu Kyi « l’indomptable » peuvent aussi devenir, par sa lutte exemplaire, des vertus universelles, elles aussi simplement humaines.
L’ascèse quotidienne par laquelle, chaque jour dans l’épreuve, le courage et la sagesse triomphent de la peur et de la folie destructrice, c’est le don non violent qu’Aung San Suu Kyi fait, à nous et au monde, et que nous devons savoir accepter pour tenter de l’arracher à l’ombre et au silence de sa prison, et la rendre à ceux qui l’aiment et ont besoin d’elle.
» Antoinette Fouque, Passages, décembre 1991.
Le 15 juin 1995, avant la Conférence des Nations unies sur les femmes à Pékin, Antoinette Fouque, députée européenne depuis un an, déclarait lors d’une session du Parlement européen :
« Aung San Suu Kyi ne cède pas, ne négocie pas, ne trahit pas. Elle est vivante, elle lutte, elle nous appelle. (…) Jusques à quand, encore, cette femme-courage et son peuple pourront-ils supporter d’être baillonnés et martyrisés ? Quand nous déciderons-nous à les aider fermement et réellement à faire triompher nos idéaux communs ? »
Sur le chemin du retour de Pékin, elle fait une halte par Rangoon pour rencontrer Aung San Suu Kyi, qui peut alors, pour une courte période, recevoir des visites. Elles parlent longuement de la Conférence sur les femmes, de la démocratie et du bouddhisme, des investissements étrangers, de la prostitution et de la force des femmes…
Le 30 mai 2003, dans le nord de la Birmanie, Aung San Suu Kyi et des militants de son parti échappent à une attaque. Arrêtée peu après, elle est placée au secret. Depuis, gardée en permanence par des militaires, elle vit totalement isolée du monde extérieur.
Au colloque organisé par l’Alliance des Femmes à la Sorbonne le 4 novembre 2006 et dédié Aung San Suu Kyi, Monsieur Ang Kuo représentant en France le Conseil National de l’Union de Birmanie nous a dit :
Madame Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, a 61 ans, le 19-06-06. Elle est détenue dans son propre pays depuis onze ans sous ordre de la junte militaire au pouvoir illégal. Elle est à ce jour la seule lauréate du prix Nobel de la paix à être privée de liberté et à vivre comme prisonnière d’opinion en Birmanie
Nous pouvons, maintenant, constater que l’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi est, cette fois, pire que les précédentes. Même le Prof. Paulo Sergio Pinheiro, Rapporteur Spécial des Droits de l’Homme de l’ONU et le Dr. Ismail Razali, Envoyé Spécial du Bureau du Secrétaire des Nations Unies, n’ont plus le droit d’entrer en Birmanie et de rendre visite au Prix Nobel de la paix birman depuis 2003. Même le Ministre des Affaires Etrangères de Malaisie, Mr. Syed Hamid Albar, envoyé spécial de l’ASEAN, s’est vu refuser par la junte une visite à Madame Aung San Suu Kyi lors de sa visite officielle à Rangoon qui a été abrégée brutalement, le 24 mars 2006, selon l’AFP. Enfermée, surveillée, muselée, elle nous fait cependant entendre son appel constant à soutenir le combat non-violent de son peuple: Mesdames et Messieurs, c’est un très grand honneur et privilège pour moi de me faire aujourd’hui l’écho de la voix de Madame Aung San Suu Kyi, prisonnière d’opinion et de conscience en Birmanie, et de pouvoir vous inviter à faire en sorte que, oui, Mesdames et Messieurs, «notre liberté serve la sienne
»!

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