Page 14

Cinéma indien, une révolution féministe en marche ?

Dans un pays où les traditions légitiment les violences contre les femmes, le film Déesses indiennes en colère, démontre que le cinéma indien peut se libérer des clichés sexistes et faire des femmes des héroïnes.

Laxmi rentre du marché, un homme la suit, la regarde, insistant. On a toutes connu ça. Laxmi s’arrête, dévisage l’homme, attrape ses mains, et les pose sur ses seins, tout en dévisageant celui qui la reluquait deux minutes plus tôt, avant de lui porter un coup de pied bien placé. Ainsi commence Déesses indiennes en colère, film indien qui bouleverse les codes misogynes de Bollywood et surprend tout du long.

Le pitch est simple, et pourtant, l’histoire est compliquée. Compliquée comme la vie des femmes en Inde. Frieda, Laxmi, Suranjana, Joanna, Pamela, Madhureeta et Nargis se retrouvent réunies à Goa pour préparer un mariage peu conventionnel, un mariage entre deux femmes. Elles sont en short, elles rient, boivent de la bière, parlent fort. Il y a une femme d’affaire divorcée, un mannequin lesbienne, une activiste, une chanteuse, une actrice qui ne veut pas juste remuer son ventre, une servante qui cache une arme, et une seule, en sari, mariée et malheureuse. Des femmes modernes confrontées à la dure réalité de leur pays qui les empêche de s’émanciper. Déesses indiennes en colère est un film sur les femmes, mais avant tout un film sur l’amitié. Des femmes libres et indépendantes qui se soutiennent dans les meilleurs comme dans les pires moments.

Le film est nourri de la certitude qu’ensemble, les femmes sont une force
”, affirme le réalisateur Pan Nalin. Il y a cinq ans, il se fait la réflexion qu’aucun film ne parle de l’amitié entre les femmes, alors que le cinéma indien ruisselle de “films de potes, boostés à la testostérone, comme si les femmes n’avaient pas de potes ou ne pourraient être liées entre elles”. Il se met alors à observer les femmes dans leur quotidien, dans le bus, dans la rue et dans les cafés. Un jour, dans un café de Calcutta, il se retrouve assis à côté d’un groupe de filles, et écoute leur conversation. “Elles parlaient des problèmes qu’elles avaient à résoudre parce qu’elles étaient des femmes, et très vite, leur colère, leur émotion, étaient palpables.” Il finit par discuter avec elles et, ainsi, le scénario de Déesses indiennes en colère émerge. Le réalisateur dit vouloir “révéler” certaines situations dans lesquelles les femmes indiennes se trouvent, aussi bien en société, en amour, en famille ou au travail que dans leur vie sexuelle.

Extrait de l’article de Virginie Cresci dans ChEEk Magazine. Pour lire la suite, cliquez ici

Attentat du 26 juillet 2016 à Saint Etienne Du Rouvray

Nous pensons avec tristesse au prêtre et aux autres victimes de l’attentat du 26 juillet 2016 à Saint Etienne du Rouvray.
Résistons à la haine, résistons à la guerre qui chaque jour s’intensifient en France, en Europe et dans le monde.
Femmes et hommes, solidaires et vigilants,
Mobilisons- nous pour que vive la Démocratie!

Nice, attentat 14 juillet 2016, deuil, colère, compassion pour les victimes

84 femmes hommes et enfants sont morts et des centaines d’autres ont été atteints dans leur chair.
En ce 14 Juillet, Fête Nationale qui célèbre l’abolition de la tyrannie politique et religieuse, la victoire des Lumières et de la liberté, nous réaffirmons notre détermination à lutter contre le terrorisme fasciste, barbare, machiste; notre volonté de vivre libres.
La démocratie , disait Antoinette Fouque, est la forme politique la plus ouverte, la plus vulnérable et la plus courageuse.

Mobilisons-nous pour la défendre et la faire avancer

La promenade des anglais de Raoul Dufy
La promenade des anglais de Raoul Dufy

Pour écouter la chanson: Nissa la belle, cliquez ici

Bientôt une nouvelle loi sur le viol en Allemagne.

L’Allemagne est l’un des pays de l’Union européenne où la définition du viol est des plus restrictives. Ceci a en particulier été mis en lumière lors des attaques massives contre les femmes à Cologne par des milliers d’hommes, le 31 décembre dernier. Depuis, l’actualité a fait revenir la question de l’insuffisance de la loi à propos du procès pour dénonciation calomnieuse intenté à l’encontre d’un mannequin, Gina-Lisa Lohfink, qui avait déposé plainte pour viol.
Devant les critiques virulentes qui n’ont cessé de s’exprimer, le Bundestag a décidé, le 7 juillet dernier, de bouleverser sa définition du viol. Alors que l’actuel article 177 du code pénal, qui remonte à 1998, cantonne le viol aux relations sexuelles obtenues « par la violence, par une menace portant sur la vie ou l’intégrité corporelle », ou lorsque la victime se trouve « privée de toute défense», le nouvel article propose de l’élargir à tout acte sexuel commis « contre la volonté identifiable d’une autre personne » Le « pelotage » en « groupe » deviendrait une infraction spécifique
Le texte rencontre bien des oppositions, et devra être adopté par le Bundesrat, la chambre haute, à l’automne prochain.
Rappelons que l’Allemagne est un pays réglementariste qui considère la prostitution comme un travail et les proxénètes comme des entrepreneurs.
Il y a encore beaucoup à faire pour les droits des femmes !

Droit des femmes à l’IVG aux Etats-Unis, une avancée majeure

La Cour Suprême vient de réaffirmer, le 27 juin dernier, le droit à l’IVG accordant une victoire quasiment historique aux militantes des droits des femmes qui ont manifesté leur joie en se rassemblant par centaines dans la rue.
Par une décision prise par 5 juges contre 3, elle a en effet jugé illégale une loi du Texas adoptée en 2013 qui obligeait les cliniques pratiquant des avortements à posséder des équipements similaires à ceux des hôpitaux. Cette loi avait entraîné de nombreuses fermetures d’établissements et une difficulté plus grande pour les femmes devant avorter.
Barack Obama a manifesté lui aussi, sa satisfaction en déclarant : « Chaque femme jouit d’un droit constitutionnel à faire ses propres choix en matière de procréation ».
Légalisé en 1973 par l’arrêt Roe versus Wade, le droit à l’IVG n’a cessé depuis d’être attaqué de la manière la plus violente. Une forte délégation de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, conduite par Antoinette Fouque était présente à Washington le 9 avril 1989, en solidarité avec le Women’s Lib mobilisé pour sa défense.
Nous nous réjouissons vivement de cette victoire qui demeure cependant menacée car si Hillary Clinton s’est prononcée avec force pour ce droit des femmes, Donald Trump a d’ores et déjà signifié qu’il reviendrait dessus s’il était élu.

Antoinette Fouque et une délégation de l'Alliance des femmes à la manifestation du 9 avril 1989 pour la liberté de l'avortement.
Antoinette Fouque et une délégation de l’Alliance des femmes à la manifestation du 9 avril 1989, à Washington, pour la liberté de l’avortement.

Sexisme : circonstance aggravante pour les crimes et délits

Un amendement visant à faire du sexisme « une circonstance aggravante de tous les crimes et délits, au même titre que le racisme et l’homophobie » vient  d’être adopté par les députés, le 16 juin 2016. C’est un nouveau pas vers une victoire, après 50 années de lutte dans le cadre du projet de loi « Egalité et Citoyenneté » .

Dès les débuts du MLF, en 1968, avec Antoinette Fouque, la lutte contre les violences faites aux femmes s’est imposée comme une question majeure et une préoccupation incessante. Bien des avancées ont, depuis, été faites : la reconnaissance du viol comme crime, l’incrimination du viol conjugal… Des études et des programmes ont été mis en place par l’Etat et les institutions et la prise de conscience est désormais acquise.
Mais alors que la France a adopté une loi anti-raciste en 1972, après avoir ratifié la Convention des Nations unies contre le racisme, elle s’est jusqu’à ce jour refusé, gauche et droite confondues, à adopter une loi anti-sexiste sur le même modèle, alors même qu’elle ratifiait la Convention des Nations unies sur l’élimination des discriminations à l’égard des femmes de 1979.
Nous la réclamons depuis 1981. Le 9 mars 1983, sous la pression de publicitaires qui refusent, au nom de la liberté d’expression toute limitation à l’usage de l’image des femmes, Yvette Roudy, ministre des Droits de la Femme, doit retirer son projet de loi anti-sexiste, pourtant limité.
Le 15 septembre 1989, à la suite d’attaques misogynes grossières contre Simone Veil, Antoinette Fouque et l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, lancent une Pétition pour « la dignité des femmes », demandant une fois encore l’élaboration, l’adoption et l’application de cette loi anti-sexiste.

En 2002, après l’assassinat à Vitry-sur-Seine, de Sohane Benziane, 17 ans, brûlée vive dans un local à poubelles où elle avait été emmenée de force par plusieurs garçons de sa cité,  Antoinette Fouque écrit à Blandine Kriegel, chargée de mission auprès du Président de la République :
« Le même jour, rappelle-t-elle, un jeune homme d’origine maghrébine était tué par balles, à Dunkerque, par un ivrogne forcené. D’emblée, cet acte a, justement, été qualifié d’assassinat raciste et a été condamné par les plus hautes autorités de l’État (…). En revanche, l’assassinat barbare auquel la jeune fille a succombé, malgré son caractère manifestement sexiste, n’a pas été interprété comme tel, et n’a suscité aucune protestation officielle.
Deux poids, deux mesures aussi du côté des médias et de l’opinion qui ont abondé dans ce sens : manifestations de colère et de violence en conséquence pour le jeune homme, silence abyssal pour la jeune fille ».

Antoinette Fouque réitère dans cette lettre (1) sa proposition, faite dès 1989, de modification de la Constitution française, pour que « le bénéfice des droits « inaliénables et sacrés » consacrés par le Préambule de 1946 soit reconnu à « tout être humain, quel que soit son sexe, et dans distinction d’origine ethnique, de religion, d’opinion et d’orientation sexuelle ».
En 2004, premier pas dans ce sens,  Nicole Ameline, fait adopter une loi sanctionnant pénalement  les diffamations ou injures à caractère sexiste, au même titre que celles à caractère raciste ou homophobe.

Mais jusqu’à aujourd’hui, il n’existe pas de reconnaissance des violences et meurtres sexistes (ou misogynes, ou féminicides), contrairement à ce qu’il en est des violences et meurtres homophobes ou racistes. L’adoption définitive de l’amendement soumis au Parlement, et défendu par la députée Maud Olivier, membre de la Délégation aux droits des femmes, constituerait donc une avancée majeure.

(1) Lettre publiée in Antoinette Fouque, Il y a 2 sexes, Le Débat/Gallimard, édition 2004

Hillary Clinton joue la carte des femmes

Assurée d’être la candidate du Parti Démocrate à la présidence des Etats-Unis, Hillary Clinton a immédiatement posté sur Twitter une photo d’elle à côté d’une toute  petite fille noire  avec la légende suivante :
« A chaque petite fille qui rêve en grand.
Oui, tu peux être ce que tu veux. Même présidente. »

D’autres femmes avant elle ont été candidates à la présidentielle américaine, mais elle est la première en mesure de l’emporter et face à la violence machiste et réactionnaire de Donald Trump, elle place les droits des femmes au cœur de sa campagne. « Si se battre pour l’égalité salariale, le planning familial et le droit de prendre ses propres décisions de santé, c’est jouer la carte des femmes… je joue cette carte. »

Nous connaissons son engagement de longue date pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous savons qu’elle défendra de toutes ses forces les droits génésiques des femmes, c’est-à-dire la contraception et l’IVG auxquels les républicains s’opposent violemment et de longue date.

Elle l’a affirmé : l’action contraignante des gouvernements en vue de redéfinir les dogmes religieux traditionnels qui doivent cesser de condamner les droits des femmes est « le grand chantier inachevé du XXIème siècle ». C’est là un chantier que nous partageons avec elle et avec beaucoup de femmes dans le monde entier.

©photo Gage Skidmore

Benoîte Groult nous a quittées

Nous pensons à elle avec affection et admiration.

Grande figure de la cause des femmes, elle lui a apporté sa liberté de pensée, son intelligence joyeuse, ses écrits, sa solidarité.

De sa rencontre avec Antoinette Fouque, il y a plus de 40 ans, était née une vive amitié. Elles se retrouvaient, à Paris, dans le Var ou en Bretagne, au bord de la mer qu’elles chérissaient toutes les  deux…
Elles ont partagé de nombreux combats pour la libération des femmes, en France et dans le monde. Comme Virginia Woolf, elle voulait pour les femmes « une chambre à soi ».

En décembre 1975, elle dialogue avec Antoinette Fouque, lors d’un entretien pour France Culture « Féminisme et/ou luttes de femmes ». Il sera publié en 1976 dans le journal du MLF-Politique et Psychanalyse le quotidien des femmes n° 9 (1).
En 1989, avec une délégation de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie (AFD), elle prend part à une grande manifestation internationale à Washington pour le droit à des femmes à disposer de leur corps dont le mot d’ordre est: « Soutenez l’avortement légal, le contrôle des naissances et les droits des femmes ».

benoite-groult-kate-millett-antoinette-fouque-à Washington

En 1992, européenne convaincue, elle participe à la campagne pour le « oui »  à l’Europe de Maastricht.
En 2007, à l’occasion du 8 Mars, Journée Internationale des femmes elle apporte sa contribution au colloque de l’Alliance des Femmes « Pour l’élaboration d’une politique globale pour les femmes », contre la pauvreté, l’exclusion, les violences et discriminations, pour le droit à la procréation, à la liberté de penser, à la santé à la parité avec Elisabeth Guigou, Anne Hidalgo, Kate Millett, Wassyla Tamzali, Christiane Taubira, Alain Touraine…, et, pour l’élection présidentielle, elle se joint à l’appel de l’AFD à voter Ségolène Royal.

Sensible aux discriminations dont souffrent les femmes elle a, dès ses premiers livres, privilégié l’expression de leur amitié, de leurs liens profonds, de leur sens de la vie, mais aussi de sa révolte contre les violences dont elles sont victimes.  Ces thèmes seront présents dans toute son œuvre. Le Journal à quatre mains, écrit avec sa sœur Flora et publié en 1958, fait le récit des années de guerre et d’occupation, où elle raconte le marché noir, les rafles, la répression mais aussi la joie de retrouver la liberté, la vie  nocturne.
En 1975, contre la pratique de l’excision et ce qu’elle qualifie «d’infini servage » des femmes, elle publie Ainsi soit-elle, où elle déclare :  « Il faut que les femmes crient aujourd’hui. Et que les autres femmes – et les hommes aient envie d’entendre ce cri. Qui n’est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, mais un cri de vie. » La même année, sur la proposition d’Antoinette Fouque, elle préface Crie moins fort, les voisins vont t’entendre, d’Erin Pizzey, publié par les éditions des femmes, première grande dénonciation des violences conjugales en Europe. En 1982, elle préface également le livre de Séverine Auffret, Des couteaux contre les femmes, contre l’excision (éditions des femmes).

En 2006, dans son dernier livre  La touche étoile, elle aborde le sujet de la vieillesse. « L’âge est un secret bien gardé. Dire ce qu’est la vieillesse, c’est chercher à décrire la neige à des gens qui vivent sous les Tropiques. Pourquoi leur gâcher la vie sans soulager la sienne ? Je préfère nier l’évidence en bloc et me battre le dos au mur tant que je peux encore gagner quelques batailles. Car, il faut le savoir, en plus d’ouvrir la porte à bon nombre de maladies, la vieillesse est une maladie en soi. Il importe donc de ne pas la contracter. » Elle était membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Elle a enregistré Ainsi soit–elle et La touche étoile pour la collection la « Bibliothèque des voix », aux éditions des femmes-Antoinette Fouque.
Pour retrouver sa voix

Ses amies du MLF, des éditions des femmes et de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie.

(1) Republié in Antoinette Fouque, Génésique, Des femmes, 2012

Anne Hidalgo contre les injures sexistes

Lors d’une cérémonie publique pour le lancement d’un chantier du Grand Paris Express, Anne Hidalgo subit une remarque très injurieuse de la part du maire LR du Plessis Robinson.
Les femmes politiques subissent toujours les remarques, les gestes déplacés de leurs collègues masculins. Nombre d’entres elles osent le dénoncer comme récemment dans l’affaire Baupin.
« Face au sexisme, je ne me suis jamais tue et je ne me tairai jamais » dit Anne Hidalgo qui dénonce publiquement les propos sexistes dans une lettre postée sur twiter.
Le 15 mai 2016, 17 ex-ministres lançaient un appel « Nous ne nous tairons plus ».

Ne pas dénoncer, couvrir, c’est se rendre complice » dit Laurence Rossignol, ministre des droits des femmes qui appelle les électeurs à sanctionner les élus sexistes avec leur bulletin de vote.

Euro 2016, campagne contre la prostitution

Contre la prostitution

La ville de Paris lance à l’occasion de l’Euro 2016, une campagne contre la prostitution avec le message « Le prix d’une passe n’est pas celui que tu crois » ? en partenariat avec le Mouvement  du nid, l’association »Zeromacho » et le Ministère des familles, de l’enfance et des droits des femmes.
Campagne pour mettre fin à la banalisation des conséquences de la prostitution et responsabiliser ceux qui achètent du sexe.
Plus d’information sur cette campagne
Les visuels, représentent trois portraits de femmes prostituées, avec le message : « Le prix d’une passe n’est pas celui que tu crois ». L’objectif de ces affiches est de sensibiliser le public aux violences qu’implique la prostitution. Ils seront diffusés sous la forme de 3 000 affiches et 100 000 cartes postales, en français et en anglais.
A chaque manifestation sportives masculines regroupant des millions de spectateurs et supporters, comme en ce moment pendant l’Euro 2006, un commerce du sexe est « organisé »…
La France a voté il y a deux mois une loi renforçant la lutte contre la prostitution en pénalisant les clients. Profitons de cet événement pour faire changer les regards sur l’achat d’actes sexuels et la prostitution.

« Moi je ne supporte pas les bleus »
contre les violences faites aux femmes

L’Association « Elle’s imaginent » profite de l’Euro 2016 pour faire passer un message contre la violence conjugale avec un message porté par des personnalités. Pendant la durée de l’Euro 2016, 10 femmes vont mourir sous les coups de leur compagnon. Chaque jour, en France, 1 femme sur 10 subit des violences de la part de son conjoint.
Voir le site jenesupportepaslesbleus
et #JeNeSupportePasLesBleus