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Ensemble pour la victoire d’une Ukraine libre et démocratique !

Ensemble pour la victoire d'une Ukraine libre et démocratique !

MOBILISATION NATIONALE
Communiqué du collectif des associations “Ensemble le 24 février”
créé à l’initiative de l’Union des Ukrainiens de France
L’Alliance des Femmes pour la Démocratie est signataire de cet Appel.

« Le 24 février 2022, Poutine ordonnait l’invasion de l’Ukraine et engageait son entreprise terroriste. Celle-ci se poursuit et s’intensifie ; ainsi, fin décembre et début janvier des centaines de missiles et de drones se sont abattus sur les villes ukrainiennes et des dizaines de civils ont été tués.
Les forces d’invasion multiplient les viols, les tortures, les assassinats et organisent la déportation et la russification de dizaines de milliers d’enfants ukrainiens.
Bombardements quotidiens, destruction des infrastructures énergétiques pour plonger le pays dans le froid et le noir, cyber-attaques massives, écocide sur un territoire qui est désormais le plus miné au monde, n’ont pas pu venir à bout de la résistance ukrainienne.

CE QUI MANQUE À L’UKRAINE RÉSISTANTE, CE N’EST PAS LE COURAGE,
MAIS LES ARMES DONT ELLE A BESOIN POUR RÉSISTER ET VAINCRE.
AUJOURD’HUI, AIDER L’UKRAINE C’EST ARMER L’UKRAINE.

La guerre dure car l’aide des alliés de l’Ukraine demeure trop faible. Les Ukrainiens et Ukrainiennes se battent avec trop peu d’avions et sept fois moins de chars, d’obus, de canons que l’assaillant qui augmente son budget militaire de 70% pour 2024 et vient de lancer le recrutement de 1 70 000 soldats supplémentaires.
Face à l’expansionnisme impérialiste de la Russie, nous appelons tous les responsables français et européens à apporter immédiatement l’aide financière et militaire dont l’Ukraine a un besoin vital pour lui assurer la victoire et éviter la propagation de la guerre à d’autres pays en Europe.

GRANDE MOBILISATION POPULAIRE EN DÉFENSE DE L’UKRAINE
SON SORT DÉPEND AUSSI DE NOTRE SOUTIEN

Par notre nombre et notre détermination, nous montrerons que notre solidarité ne fléchit pas et que nous sommes plus que jamais aux côtés de la résistance, civile et militaire, qui se bat pour la liberté de l’Ukraine et pour la nôtre.
Nous protesterons également contre la persécution de ceux qui en Russie s’opposent ouvertement à la guerre et soutiennent l’Ukraine.
Nous souhaitons la victoire de l’Ukraine et une réelle défaite de l’agresseur, lequel se fixe comme but de détruire la nation ukrainienne, mais qui veut aussi s’en prendre à la démocratie et à la paix en Europe.
Nous voulons la fm des bombardements et de tous les crimes perpétrés sur le territoire ukrainien, le retrait de l’armée russe hors du territoire ukrainien dans ses frontières internationalement reconnues, le retour chez elles des populations ukrainiennes déportées, des enfants et des prisonniers de guerre et le jugement des criminels de guerre.

POUR LA VICTOIRE DE l’UKRAINE ET POUR LA PAlX, NOUS APPELONS À
SE RASSEMBLER SAMEDI 24 FÉVRIER, PARTOUT EN FRANCE,

AFIN D’AFFIRMER HAUT ET FORT NOTRE SOUTIEN INDÉFECTIBLE À L’UKRAINE.

Retrouvez toutes les manifestations française du collectif à l’adresse: https//bitly/ensemble24fevrier

PARIS, République, grande manifestation unitaire – 24févier 2024 à 14h

Programme événement / Програма події:
Le rendez-vous de la mobilisation est fixé à 14.00H Place de la République à Paris, Les participants se rassembleront pour une marche aux couleurs de l’Ukraine, animée de chants, slogans et revendications, en direction de la Place de la Bastille.

Місце збору для мобілізації призначено на 14:00 на площі Республіки в Парижі. Учасники зберуться на марш у кольорах України, який супроводжуватиметься піснями, гаслами та вимогами, до площі Бастилії.

Sur place, une chorale d’enfants ukrainiens accueillera le cortège. Un plateau de personnalités politiques et publiques dont les noms seront сommuniqués ultérieurement, seront réunies pour prononcer un bref discours, réitérant leur soutien indéfectible à la cause ukrainienne Les associations de la région lle de France disposeront de stands individuels pour présenter leur activité.

Ходу привітає український дитячий хор. Група політичних та громадських діячів, імена яких будуть оголошені пізніше, виступлять з короткими промовами, підтверджуючи свою непохитну підтримку української справи. Асоціації з регіону lle de France матимуть окремі стенди для презентації своєї діяльності.

Un écran geant permettra une liaison avec le parlement ukrainien et des capitales européennes forme d’un échange direct ou enregistré, ainsi que le visionnage de clips en hommage aux défis qui se posent.

Гігантський екран забезпечить зв’язок з українським парламентом та європейськими столицями у формі прямого або записаного обміну, а також перегляд відеороликів, присвячених викликам, з якими ми стикаємося.

Regards croisés France-Argentine : Histoire du mouvement féministe

Rencontre Regards croisés France-Argentine : Histoire du mouvement féministe
Jeudi 12 octobre 2023 à 19h
Bibliothèque de l’Alliance française, Av. Córdoba 946, CABA, Buenos Aires, Argentine

En présence de Christine Villeneuve, co-directrice des éditions des femmes-Antoinette Fouque, de Luciana Peker, journaliste, autrice de La Révolution des filles (des femmes-Antoinette Fouque, 2022), des représentant.e.s féministes argentin.e.s et de Marilina Winik, éditrice argentine, directrice de Hekht.

Christine Villeneuve
Elle est co-directrice des éditions des femmes-Antoinette Fouque où elle a commencé à travailler dès ses années d’étudiante. Elle est membre du Mouvement de libération des femmes depuis 1981 et est actuellement membre de l’Alliance des femmes pour la démocratie dont elle est l’une des vice-présidentes. Elle a dirigé la coordination générale du Dictionnaire Universel des Créatrices (2013) réalisé sous le patronage de l’Unesco et a contribué à l’ouvrage MLF psychanalyse et politique, 1968-2018, 50 ans de libération des femmes, (2018). Elle est également l’une des autrices du guide de l’enseignement Des femmes en littérature – 100 textes d’écrivaines à étudier en classe (Belin Education 2018 ).

Luciana Peker
Luciana Peker est journaliste, autrice et militante des droits des femmes et des personnes LGBTQI+ en Argentine. Elle est membre du collectif Ni Una Menos contre les féminicides et militante active de la Campagne pour le droit à l’IVG.
Pionnière du journalisme féministe depuis plus de vingt ans dans la presse, la radio et la télévision nationales et internationales, notamment le journal Pagina/12 et le New York Times, elle est lauréate de nombreux prix récompensant sa contribution à la lutte contre les stéréotypes de genre dans les médias. Luciana Peker, autrice de plusieurs essais, est une référence incontournable du féminisme argentin. La Révolution des filles est son premier livre publié en France.

Marilina Winik
Elle est Magister en Communication et Culture (UBA), sociologue (UBA) et éditrice par amour des livres. Écrire, enquêter, éditer, créer du contenu et des projets dans le domaine de la culture et de la communication. Depuis 10 ans, avec Natalia Ortiz Maldonado, elle dirige Hekht Libros, une plateforme d’intervention textuelle qui se déploie en cinq recueils centrés sur le genre « essai féministe ». Début 2022, elle a soutenu sa thèse sur les salons du livre dans le champ éditorial argentin et s’est interrogé sur le brassage culturel entre eux (2006-2019).

Plus d’information ici : https://www.alianzafrancesa.org.ar/cultura/debates-y-pensamientos/post/miradas-cruzadas-francia-argentina

Femme Vie Liberté

Femme Vie Liberté, Mahsa Amini

Il y a un an, Mahsa Jîna Amini, iranienne d’origine kurde était assassinée par la police des mœurs. Elle devint le symbole d’un puissant mouvement social et politique convergeant autour de la devise « Femme Vie Liberté ».

Le 16 septembre 2023 à 10h15, la maire de Paris, Anne Hidalgo inaugure le Jardin Villemin – Mahsa Jina Amini, à l’occasion du premier anniversaire du meurtre de Mahsa Amini.
À 12 h, rassemblement au Jardin Mahsa Jina Amini, 105 Quai de Valmy Paris 10e, à l’appel de Neda d’Iran, Iran Justice, Queers & Feminists for Iran Liberation, Azadi4Iran et de l’Alliance Des Femmes pour la Démocratie.
À 15h, Mahsa Day Marche de Bastille à l’Hôtel de ville, à Paris
À 19h, rassemblement Place de la Bastille à Paris à l’appel de plusieurs organisations

APPEL à un rassemblement Samedi 16 septembre 2023 à 12h
au
jardin Mahsa Jîna Amini Paris 10e
pour appeler à la poursuite de la mobilisation de la société civile
autour de la devise « Femme Vie Liberté »

Depuis un an, les iranien·ne·s sont engagé·e·s dans une lutte pour l’instauration d’une démocratie laïque et sociale, respectueuse des droits des femmes, du vivant, et des groupes ethniques et religieux. Un mouvement qui a vu la convergence des luttes syndicales, écologistes, étudiantes, des défenseurs des droits LGBTQ+ et des groupes ethniques et confessionnels marginalisés.

Rejeté par l’écrasante majorité de la population et dépourvu de légitimité, le pouvoir théocratique ne se maintient aujourd’hui que par la violence et la terreur.

Rien n’a été épargné aux iranien·ne·s, la machinerie de la mort s’est déployée dans toute sa cruauté et envers chaque frange de la société mobilisée : répression massive de dissident.es sur les campus et les écoles (purge des universités, écolièr·e·s gazé·e·s), traque des objecteur·ice·s de conscience et répression des corps professionnels (avocat·e·s, journalistes, médecins, artistes, athlètes, etc.). Au milieu du chaos, jeunes, précaires et groupes ethniques et confessionnels discriminés ont payé le plus lourd tribu. À huis clos, le décompte macabre n’a cessé de s’allonger : arrestations par milliers, plus de 550 morts en marge des manifestations, violences sexuelles des dissident·e·s en détention et morts sous la torture, plus de 70 infanticides, et 582 exécutions pour la seule année 2022.

À l’approche de la date anniversaire de la mort de Mahsa Jîna, les arrestations ont massivement repris ciblant les militant·e·s, et les familles des victimes persécutées jusque dans leur deuil.

Cette violence aveugle n’a pas suffi à stopper les forces puissantes de résistance qui secouent le pays tout entier. Dans chaque ville, la mobilisation s’est réinventée, et les manifestations ont laissé place à une désobéissance civile massive : refus des femmes de se voiler, soutien explicite de la majorité de la société (commerces et lieux de travail). Les iranien·ne·s se sont approprié·e·s l’espace public, bien que réinvesti massivement par les forces de sécurité et la police des moeurs, en célébrant la vie à chaque instant par leurs chants, par leurs danses.

Dans les rues, comme dans les prisons, les femmes défient l’ordre tyrannique et patriarcal: à Evin comme ailleurs, les prisonnières politiques s’imposent comme les fers de lance d’un mouvement progressiste et dessinent un chemin.

Jamais nous n’oublierons nos morts. Après le temps de la commémoration, vient celui de la lutte. Au diapason de l’Iran, c’est toute la société civile à l’internationale qui s’est mise en ordre de bataille : défenseurs des droits humains, universitaires et artistes engagés, avocats, tous ont convergé en soutien au mouvement « Femme Vie Liberté ». Dors et déjà, les appels à manifester et à la grève sont annoncés en Iran, la date d’anniversaire de la mort de Mahsa Jîna, devenu aujourd’hui date anniversaire d’un mouvement, sera un nouvel élan dans la lutte des iranien·ne·s contre la République Islamique.

Répondant à cet appel, nous, collectifs de la société civile et militants des droits humains, appelons à un rassemblement Samedi 16 Septembre 2023 au jardin Mahsa Jîna Amini à Paris 105 Quai de Valmy, 10e afin de :
Plus que jamais nous maintenons notre solidarité avec le peuple iranien dans sa lutte au sein du mouvement « Femme Vie Liberté »
Appeler à la libération de tous·tes les prisonnier·e·s politiques, ainsi que celle des otages détenu·e·s en Iran
Exiger l’arrêt immédiat de toutes les exécutions et les violations des droits humains
Nous appelons la communauté internationale à tirer les conséquences de la poursuite 
de ce mouvement en subordonnant la poursuite de relation diplomatique au respect des droits humains

Liste des signataires au 13 septembre 2023 :
Neda d’Iran, Iran Justice, Queers & Feminists for Iran Liberation, Azadi4Iran, Alliance des Femmes pour la Démocratie

Marchons pour l’Ukraine !

Marche pour l'Ukraine 25 fevrier 2023

Le 25 février prochain marquera la 1ère année de la guerre faite par Poutine, impérialiste et dictatorial, contre l’Ukraine indépendante et démocratique.
À l’initiative de l’Union des Ukrainiens de France avec lesquels nous manifestons depuis le 24 février 2022, nous appelons à une grande manifestation de solidarité avec les ukrainiennes et ukrainiens dans leur lutte héroïque contre l’invasion barbare de Poutine.

Samedi 25 février 2023 à 14h
MARCHONS POUR L’UKRAINE
Place de la République à la Place de la Bastille à Paris

Et aussi : Annecy : 10h30 Esplanade des Invalides
Bordeaux :
14h place de la Victoire
Dijon :
14h Place Darcy
Lyon :
14h30 place Bellecour
Marseille :
14h Consulat Russe 3 avenue Ambroise Paré
Metz :
15h devant la Gare de Metz Ville
Niort :
10h00 à la médiathèque de Niort – 11h30 au marché de Niort
Rennes :
15h Mail François Mitterand
Strasbourg :
16h50 place du Château
Toulouse :
16h Pavillon de la République 1 Bd de la Marquette

Aujourd’hui l’Ukraine, que Poutine veut (mal) traiter comme ce qu’il fantasme être « une femme », subit une violente et destructrice « protestation virile » de sa part. Les viols, actes de tortures et de barbarie, assassinats, enlèvements et déportations d’enfants infligés aux Ukrainien.ne.s par les soldats russes de Poutine sont ceux-là même que nous avons combattus en ex-Yougoslavie, au cœur de l’Europe, et qui ont été condamnés comme crimes contre l’humanité par le Tribunal ad hoc.

Nous appelons les femmes du monde entier, les hommes de bonne volonté,
les démocrates de chaque pays à se lever,
massivement,
pour défendre les droits humains et les droits des femmes ;

À porter nos voix au-delà des frontières, à hisser nos cœurs conscients
pour être aux côtés de celles et de ceux,
en Ukraine, qui luttent pour la Démocratie.

Télécharger L’appel à manifester

Télécharger Le texte du premier communiqué de l’Alliance des femmes, rédigé dès les premiers jours de l’invasion

Justice pour Pinar Selek

Justice pour Pinar Selek

Une Héroïne : notre amie Pinar Selek est condamnée à perpétuité par l’État turc qui la harcèle, la torture, la menace depuis plus de 25 ans parce qu’elle est démocrate, militante des droits humains! Elle est une femme vivante, généreuse, passionnément humaine ! Nous l’aimons !

L’Alliance des femmes pour la démocratie
et les éditions des femmes-Antoinette Fouque

LUTTE, SOLIDARITÉ, VIE AVEC PINAR SELEK

Nous sommes scandalisées que l’État turc et sa justice docile condamnent Pinar Selek à la prison à perpétuité !
– Quatre fois acquittée, condamnée, dans un « procès » sans nom et sans fin !
– 25 années que l’État turc poursuit Pinar Selek sur un fondement en réalité politique.
– 25 années d’actes de torture et de barbarie « judiciaires ».
Par ses décisions iniques, l’État turc maintient une terreur contre des femmes et des hommes qui ne renoncent pas à vouloir et faire advenir avec force et courage la démocratie pour leur peuple !

Pinar Selek, sociologue, universitaire, écrivaine, est cette héroïne qui incarne la vie, la lutte, l’amour de l’humanité, la liberté, les droits des femmes et les droits humains !

Voici sa première lettre à la lecture de cette décision :
« Je viens de lire la décision de la Cour suprême qui me condamne non seulement à la prison à vie mais aussi à une persécution sans fin. C’est une fausse décision qui s’appuie sur de faux arguments et des preuves falsifiées. Ce procès continue depuis 25 ans. La moitié de ma vie. Et je sais qu’il est un des indicateurs du mal organisé qui est enraciné en Turquie depuis bien plus longtemps. Il reflète à la fois la continuité du régime autoritaire en Turquie et les configurations des dispositifs répressifs. Ce jugement inique fondé sur des documents falsifiés n’est qu’une pièce des sombres dispositifs mis en place avant les élections. Quelques jours avant les assassinats des Kurdes à Paris, j’ai écrit ceci sur Mediapart : ʺL’année 2023 est prévisible. À l’occasion des échéances électorales, on verra de nouvelles explosions ou des attentats organisés par les ʺinvisiblesʺ. Les enquêtes n’aboutiront jamais, comme le complot dont je suis victimeʺ. J’y ai expliqué comment en Turquie le gouvernement en difficulté déchaîne sa violence par une stratégie de chaos et de tension qui se nourrit au sombre répertoire politique du pays. Je suis un petit point dans le grand tableau de la résistance, qui se paye au prix fort. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai résisté pour ne pas me soumettre à la domination, mais aussi, face à la répression, pour continuer à créer, à travailler sur des questions de recherche, à réfléchir profondément, de façon structurée et aussi à agir et à vivre comme une fourmi zinzine. Je vous le promets, je ne lâcherai rien.
Je vous embrasse,
Pinar »

SOLIDARITÉ INDÉFECTIBLE AVEC PINAR SELEK
Vive les femmes et les hommes qui luttent sans relâche

pour la démocratie en Turquie !
Nous sommes de tout cœur à ses et à leurs côtés,
conscient-e-s que de leur liberté dépend aussi la nôtre.

L’équipe de l’Alliance des femmes pour la démocratie
et des éditions des femmes-Antoinette Fouque


Communiqué de presse – Le 16 janvier 2023
Mandat d’arrêt international
et nouvelle audience pour Pinar Selek

Le 21 juin 2022, l’agence de presse publique turque a annoncé l’annulation par la Cour Suprême de Turquie du quatrième acquittement de Pınar Selek, prononcé le 19 décembre 2014 par le Tribunal criminel d’Istanbul. Auparavant, Pınar Selek avait effectivement comparu au cours de trois procédures criminelles, qui ont toutes constaté son innocence, au long des 25 années de persécution politico-judiciaire qu’elle continue à subir. Après l’avoir emprisonnée et torturée pour ses recherches sociologiques sur les Kurdes, le pouvoir turc a décidé de faire d’elle une « terroriste » en fabriquant de toutes pièces les éléments voulus pour démontrer contre toute évidence la survenance d’un attentat, alors que tout a établi que l’explosion du Marché aux épices d’Istanbul de 1998 a été provoquée accidentellement.

Six mois après l’annonce par voie de presse de l’annulation de l’acquittement, la décision de la Cour Suprême a été enfin notifiée aux avocat.es de Pınar Selek, ce 6 janvier 2023, par la Cour d’Assise d’Istanbul. Ces six mois d’attente insupportable et de nouvelle torture psychologique pour Pınar Selek se soldent par une parodie de justice. Pınar Selek fait l’objet d’une mesure de mandat d’arrêt international demandant son emprisonnement immédiat. Cette décision est prise par le Tribunal Criminel d’Istanbul avant même que les juges de cette juridiction ne se soient prononcés lors d’une première audience, fixée au 31 mars 2023.

De telles mesures, ubuesques du point de vue du droit et particulièrement graves par leurs portées et leurs conséquences sur Pınar Selek, sont prises dans un contexte de restriction des libertés et de multiplication des violences par le pouvoir turc contre l’ensemble des minorités et des opposants politiques, en particulier contre les Kurdes, que ce soit en Turquie ou dans d’autres pays. Les élections prochaines en Turquie sont propices à toutes les diversions politiques et à toutes les manipulations.

Les collectifs de solidarité avec Pınar Selek refusent que l’écrivaine et sociologue soit une fois de plus l’otage d’une politique inique qui se traduit par une véritable farce judiciaire. Ils refusent également qu’elle soit la victime collatérale de la politique de complaisance des pays européens à l’égard du régime autoritaire et liberticide qui sévit en Turquie. Ils demandent à tout.es les parlementaires et responsables politiques qui ont témoigné ces derniers mois leur soutien à Pınar Selek, d’agir énergiquement auprès du gouvernement afin qu’il lui apporte concrètement toute la sécurité et la protection que l’État français doit à l’une de ses compatriotes. La nationalité française de Pınar Selek ne suffit pas à la protéger. Forts du soutien de très nombreuses personnalités de la recherche et du monde intellectuel et de la culture, les collectifs de solidarité avec Pınar Selek renouvèlent au Président de la République leur demande de soutien ferme et inconditionnel ainsi qu’une protestation officielle auprès du pouvoir turc.

Ils appellent enfin les ami·es de Pınar Selek, les artistes, les universitaires et les militant.es à redoubler d’efforts, à étendre leurs mobilisations en soutien à toutes les victimes du pouvoir turc et à préparer des délégations nombreuses pour se rendre à Istanbul le 31 mars prochain pour exiger la vérité et la justice pour Pınar Selek !

Coordination européenne des collectifs de solidarité avec Pınar Selek


Communiqué de l’Alliance des femmes en PDF
Communiqué de la Coordination en PDF

Libérez Milagro Sala !

Liberté pour Milagro Sala

Tribune dans Le Monde pour exiger la libération de Milagro Sala emprisonnée en Argentine parce que femme, indienne et leader Populaire.

« Milagro Sala est persécutée par un système qui préfère une jeunesse sombrant dans la drogue plutôt qu’engagée et active »

TRIBUNE
Collectif
Tribune publiée dans Le Monde le 16 janvier 2023

La détention de la très populaire responsable politique argentine Milagro Sala est un exemple de « lawfare » ou « guerre judiciaire », ce détournement de la justice à des fins personnelles et politiques, estime un collectif de personnalités françaises dans une tribune au « Monde ». Elle doit être libérée.

Depuis sept ans jour pour jour, Milagro Sala, dirigeante du mouvement social Tupac Amaru, est détenue arbitrairement dans la province de Jujuy, en Argentine, en raison du harcèlement judiciaire mené par le gouverneur local, Gerardo Morales. Cette détention s’inscrit dans le contexte plus vaste de développement de stratégies de lawfare (« guerre juridique ») en Amérique latine – c’est-à-dire l’utilisation des institutions judiciaires à des fins de persécution politique.

Cette « guerre juridique » se caractérise par une succession de procès montés de toutes pièces sur la base de chefs d’inculpation multiples, par la nomination de juges modifiant la composition des tribunaux locaux, et par la corruption de témoins. D’origine autochtone colla, Milagro Sala est sensible depuis son adolescence à l’extrême misère des bidonvilles.

Devenue militante syndicale, elle fonde en 1991 l’organisation Tupac Amaru, du nom du dernier Inca rebelle supplicié par la Couronne espagnole, et accomplit deux exploits : nourrir les enfants des quartiers abandonnés en leur distribuant ce qui deviendra le légendaire « verre de lait » – l’expression copas de leche désignera par extension les postes de distribution de lait et d’autres denrées de base fondés par l’association ; et employer des adolescents drogués, des femmes battues, des laissés-pour-compte pour en assurer la distribution.

Cent vingt coopératives de production autogérées

Quartier par quartier, ville par ville, les actions solidaires prennent de l’ampleur et s’organisent en coopératives. Ayant eu vent de cette initiative, le président argentin Nestor Kirchner offre à Milagro Sala des subventions d’Etat, au demeurant modiques, destinées à la construction de logements sociaux en remplacement des baraquements des bidonvilles.

En 2015, l’organisation compte 80 000 membres : ses militants, les Tupaqueros, travaillent jour et nuit afin de bâtir des dizaines d’habitations à un coût infiniment plus faible que prévu. Ils construisent ainsi 8 000 maisons, plusieurs dispensaires, des écoles, des espaces culturels et sportifs, et de petites entreprises de production de biens (ferronnerie, matériaux de construction, menuiserie…).

Environ 120 coopératives de production autogérées sont fondées, procurant des emplois aux habitants des quartiers les plus pauvres et faisant de la Tupac le troisième employeur de la province. Grâce à cette action solidaire, l’association et ses dirigeants restituent au peuple une identité et une dignité perdues.

Fin de l’autogestion dans la province

Toutes les promesses de progrès social non tenues jusqu’alors par les gouvernements provinciaux et nationaux sont ainsi concrétisées par Milagro Sala et la Tupac Amaru. Milagro, leader politique populaire, est élue députée au Parlement du Mercosur [Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay]. Il n’est pas surprenant que le gouvernement de Gerardo Morales, arrivé au pouvoir fin 2015 avec le soutien du gouvernement national de Mauricio Macri et des secteurs les plus riches de l’économie, ait voulu mettre fin à cet exemple d’autogestion dans sa province.

Le 16 janvier 2016, quelques jours avant son investiture et conjointement à d’autres dirigeants de l’association, Milagro Sala est arrêtée. Suit alors une série de procès aussi arbitraires que fantaisistes. Toutes les réalisations de la coopérative sont saccagées, détruites ou laissées à l’abandon.

Le nom de Tupac Amaru devient prémonitoire : détenue arbitrairement depuis sept ans dans des conditions qui mettent sa vie en danger, Milagro se trouve persécutée comme le fut le chef inca par un système qui préfère une jeunesse sombrant dans la drogue plutôt qu’engagée et active. Milagro est victime du racisme des classes aisées et des ambitions personnelles du gouverneur Gerardo Morales, son ennemi acharné, qui voit en elle une rivale redoutable.

Milagro Sala est une prisonnière politique

Cette situation inique et scandaleuse a été immédiatement dénoncée par les organisations et organismes internationaux tels que le Comité des Nations unies contre la détention arbitraire et la Commission interaméricaine des droits de l’homme, ou Amnesty International, qui appellent à sa libération immédiate ; ainsi que par le président argentin lui-même, Alberto Fernandez.

Pourtant, la justice de la province de Jujuy reste sourde à ces appels. La Cour suprême nationale, saisie par les défenseurs de Milagro Sala, a en effet confirmé le caractère local de la décision de détention – l’Argentine étant un Etat fédéral, les délits locaux y sont traités par la justice locale, réduisant les possibilités d’intervention de l’Etat argentin et notamment d’une grâce présidentielle.

Milagro Sala est aujourd’hui l’une des plus anciennes prisonnières politiques d’Amérique latine. Son état de santé, déjà fragilisé par les années d’emprisonnement, s’est récemment aggravé à la suite d’une thrombose à la jambe gauche, dont le traitement en hôpital lui est refusé.

Pour une libération rapide

Cette province argentine n’est pas dénuée de liens avec la France : le gouverneur y a notamment autorisé l’extraction de lithium et d’autres projets nuisibles à l’environnement et à la santé des populations, sans l’accord pourtant obligatoire des communautés locales, opérations financées par des fonds étrangers – et en particulier français.

Nous demandons aux autorités argentines de prendre des mesures urgentes, telles qu’une grâce présidentielle ou une intervention fédérale dans le pouvoir judiciaire de la province de Jujuy, pour que Milagro Sala soit enfin libérée.

Nous appelons également le gouvernement français à entreprendre une démarche humanitaire auprès du gouvernement argentin, afin d’obtenir sa libération comme il l’a déjà fait dans des situations semblables.

Les signataires de cette tribune sont : Laurence Cohen, sénatrice ; Alicia Dujovne Ortiz, écrivaine, autrice de Milagro Sala, l’étincelle d’un peuple ; Laura Franchi, présidente de l’Assemblée des citoyens argentins en France (ACAF) ; Geneviève Garrigos, conseillère de Paris ; Elizabeth Nicoli, coprésidente de l’Alliance des femmes pour la démocratie; Sophie Thonon- Wesfreid, avocate, présidente de France-Amérique latine (FAL) ; Christine Villeneuve, codirectrice des Éditions des femmes.

Pour lire la tribune dans son intégralité :
Le Monde
Texte

Manifestation contre les violences faites aux femmes

Manifestation contre les violences faites aux femmes

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

 Comme chaque année, l’Alliance des femmes pour la démocratie manifestera contre les violences à l’égard des femmes. Elle appelle à se joindre à la

MANIFESTATION CONTRE LES VIOLENCES
SEXISTES ET SEXUELLES

SAMEDI 19 NOVEMBRE 2022 À 14 H
(Depuis la place de la République à Paris)
et dans beaucoup de villes en France

 Si, depuis 54 ans avec les mouvements de libération des femmes, les droits et libertés des femmes ont avancé en France, en Europe et dans le monde, les violences réelles et symboliques contre elles perdurent. Soyons vigilantes et mobilisées pour les faire reculer.

Stop à la guerre permanente contre les femmes !

Stop féminicide/gynocide/infanticide/matricide !

Pour une démocratie paritaire, adulte et responsable !

Les femmes sont le front pionnier de la démocratie !
 
Du MLF à Femen à Ni Una Menos à #MeToo
Vive les luttes des femmes !

Justice pour les femmes !

Les violences barbares s’abattent sur les femmes dans le monde et nous tenons cette année encore à exprimer notre solidarité indéfectible.

Lutte, Solidarité, Vie

à nos amies afghanes, héroïques résistantes au joug machiste et misogyne des talibans qui les veulent invisibles, les excluent des écoles, du travail, les enferment dans les maisons.

à nos amies congolaises, courageuses survivantes des violences sexuelles en RdC qui perdurent depuis plus de 25 ans.

à nos amies ukrainiennes, qui subissent les pires atrocités et dont la résistance et la bravoure forcent l’admiration face à un dictateur impérialiste et destructeur.

à nos amies iraniennes, qui se révoltent, héroïques, contre la tyrannie des mollahs et aux côtés desquelles nous sommes depuis 43 ans.

La force de vie et de lutte des femmes est immense !

 

Solidarité avec les femmes iraniennes

Solidarité femmes iraniennes

Solidarité indéfectible avec les Iraniennes
et tous les démocrates iraniens qui manifestent avec elles !

Quand les Iraniennes brisent leurs chaînes,
ce sont les femmes du monde entier qui les brisent avec elles

(Slogan du MLF en 1979)

L’Alliance des Femmes pour la Démocratie appelle à la manifestation de solidarité avec les femmes iraniennes, qui aura lieu à Paris, samedi 24 septembre, à 17 h 30 (Fontaine des Innocents) et dimanche 25 septembre après-midi Place du Trocadéro.

La mort sous les coups des gardiens de « l’ordre islamique » de Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans arrêtée pour n’avoir pas, à leurs yeux, bien disposé son voile, est un scandale mondial. Nous sommes révoltées, nous admirons le courage des Iraniennes et des Iraniens, nombreu.ses.x à prendre tous les risques en manifestant partout dans le pays. Car nous savons aussi combien la répression est féroce. Nous appelons la France, l’Union européenne et l’ONU à prendre clairement position en faveur des forces démocratiques de leur pays, et à leur apporter toute l’aide et la solidarité dont elles-ils ont besoin.

Le droit des femmes iraniennes à disposer de leur corps est celui de toutes les femmes du monde. Dès 1979, avec le Mouvement de libération des femmes, nous avons affirmé notre solidarité avec celles qui refusaient le tchador obligatoire et luttaient pour leurs droits à l’égalité. Certaines d’entre nous, du MLF-Psychanalyse et Politique, à l’initiative d’Antoinette Fouque, se sont rendues à Téhéran pour être aux côtés des Iraniennes dans la rue, le 8 mars 1979 et pendant huit jours. Elles ont tourné un film qui témoigne de ces moments historiques et dont les images ont fait et font encore le tour du monde: « Mouvement de libération des femmes iraniennes année zéro » (https://www.youtube.com/ watch?v=ulJwXHji6f4).

Nous avons toujours été aux côtés des Iraniennes et de toutes les générations de militant-e-s des droits humains, femmes et hommes. Alors qu’un régime dictatorial et criminel ne cesse de perpétrer des atrocités, nous sommes mobilisées avec les forces démocratiques françaises, européennes, mondiales, aujourd’hui, demain, autant qu’il le faudra.

Soyons nombreuses et nombreux à nous manifester.

Lutte, Solidarité, Vie

Paris, 23 septembre 2022
Alliance des Femmes pour la Démocratie

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Émission C politique le 25 septembre 2022 :
« On est dans un moment historique et unique. Depuis la mort de #MahsaAmini
c’est une colère de plus de 40 ans qui s’expose à présent sur les réseaux sociaux ». Aida GHAJAR,@aidaghajar, Journaliste iranienne exilée en France, qui a révélé l’histoire de Mahsa Amini pour le site IranWire. Extrait à écouter ici
Le documentaire de C politique sur les combats des femmes iraniennes reprend des extraits du film que nous avons tourné en 1979.
L’émission C politique du 25 novembre est à voir ici et le film tourné à Téhéran en 1979 ici

Femmes iraniennes 2022

 

Sauvons les enfants ukrainiens déportés en Russie !

L’Alliance des Femmes appelle à signer l’Appel Sauvons les enfants ukrainiens déportés en Russie ! du Mouvement Stand With Ukraine. Des adoptions forcées, une accusation portée également par le Président Zelensky.
Signez et faites circuler : https://www.change.org/BringBackUkrainianKids-FR

Pour rappel, L’Alliance des Femmes est présente tous les samedis après midi, Place de la République, à Paris, par solidarité avec l’Ukraine.

« Lettre ouverte aux chefs d’État et de gouvernement européens

Nous appelons nos compatriotes et tous les citoyens d’Europe et du monde à interpeller d’urgence, dans toute l’Europe, nos chefs d’État et de gouvernement : il faut sauver les enfants ukrainiens enlevés et déportés en Russie !

Plus de 300 000 enfants ukrainiens sont actuellement retenus sur le territoire russe, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie. Une partie d’entre eux seraient délibérément séparés de leurs parents par les autorités russes.

Par ailleurs, selon une enquête de l’ONU, plusieurs milliers de mineurs isolés, orphelins ou non, courent le risque d’être adoptés par des familles russes (la Russie n’ayant pas ratifié la Convention de La Haye de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption). De surcroît, Vladimir Poutine a simplifié l’octroi de la nationalité russe à ces enfants par décrets des 25 mai et 11 juillet 2022, facilitant ainsi les procédures d’adoption pour les familles russes. Tout indique que de telles procédures d’adoption forcée ont déjà eu lieu et se poursuivent.

NON à l’adoption forcée et à la russification des enfants kidnappés ! 

Certains de ces enfants sont déjà « en cours de rééducation » – c’est-à-dire de russification ! -, comme s’en est vantée la première chaîne de télévision russe. Le lavage de cerveau des enfants fait, en effet, partie du plan d’éradication de la nation ukrainienne (publié par RIA Novosti en avril 2022), exposé par Timofeï Sergueïtsev, un proche de Poutine dont les propos négationnistes sont quotidiennement repris par les médias russes.

Nous ne pouvons abandonner aux mains du Kremlin ces milliers d’enfants ukrainiens déportés de force et isolés. Le transfert forcé de mineurs représente un crime odieux et inacceptable sur le plan moral comme sur le plan politique. Selon la Convention internationale de 1948 sur le génocide (article II), c’est à proprement parler un acte génocidaire !

Nous demandons de toute urgence au Président du Conseil européen, à la Présidente de la Commission européenne, mais aussi aux chefs d’État et de gouvernement de toute l’Europe d’intervenir unanimement et publiquement en exigeant de la Russie la libération des enfants et de tous les civils ukrainiens déportés.

Nous leur demandons d’interpeller les organisations internationales concernées, dont l’Unicef et la Croix Rouge Internationale, afin qu’elles agissent au plus vite auprès du gouvernement de la Fédération de Russie pour visiter ces enfants, examiner leurs conditions de vie et organiser leur rapatriement en Ukraine. »

De nombreux citoyens, décideurs politiques et artistes de toute l’Europe soutiennent déjà l’initiative. Parmi eux :
Volodymyr YERMOLENKO (philosophe, éditeur de Ukraine World); Othar ZOURABICHVILI (président, Association Géorgienne En France); Andreï KOURKOV (écrivain, Ukraine, France); Jean-Pierre PASTERNAK (président, Union des Ukrainiens de France); Raphaël GLUCKSMANN (essayiste, député européen);    Yanelys APARICIO (essayiste, professeure à l’UNED,  Espagne), Dominique BLANC (comédienne, sociétaire de la Comédie-Française); Barbara CASSIN (philologue, philosophe et membre de l’Académie française, France); Catherine COQUIO (professeure des universités en  littérature comparée, France); Florent COURY (écrivain, engagé volontaire en Ukraine, France); Samantha DE BENDERN (chercheuse associée à l’Institut royal des affaires internationales – Chatham House-, spécialiste de la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie, Royaume-Uni); Catherine DOLTO (aptothérapeuthe, France); Grégory DOUCET (maire de Lyon, France); Angel ESTEBAN (essayiste, professeur à l’Université de Grenade, Espagne); Jean-Pierre FILIU (historien, France); Marketa HODOUSKOVÁ (fondatrice et directrice du Festival Czech-In Ceská republika, Tchéquie); Bernard GOLSE (pédopsychiatre et psychanalyste, Conseil supérieur de l’adoption, France); Sophie GOUPIL (productrice, France); Romain GOUPIL (cinéaste, France); Hassan HABIBI (président de ADERPI – Associations pour la défense des réfugiés iraniens, Iran); Sergueï JIRNOV (auteur, journaliste et expert en relations internationales, Russie); Jonathan LITTELL  (écrivain, France); Robert LITTELL (romancier et ancien journaliste, USA, France); Aude MERLIN (spécialiste de la Russie et du Caucause, U.L.B. Belgique); André MARKOWICZ (traducteur, France); Alexandre MELNIK (consultant et enseignant en géopolitique, auteur, ancien diplomate à Moscou); Ariane MNOUCHKINE (metteuse en scène, Fondatrice du Théâtre du Soleil); Sarah MOON (photographe, France); Véronique NAHOUM-GRAPPE (anthropologue, France); Elisabeth NICOLI (avocate, co-présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, France); Olivier PY (metteur en scène, Directeur du festival d’Avignon);  Sylvie ROLLET (professeure des universités émérite en Études cinématographiques, présidente de l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! France); Bruno SANCCI, journaliste, envoyé spécial en Ukraine (Patagonie, Argentine); Mathieu SCHNEIDER (président du réseau MEnS, France); Antoine SPIRE (président du Pen Club, France); Meg STUART (chorégraphe, Belgique); Nicolas TENZER (politologue, France); Agnès TRICOIRE (avocate au barreau de Paris, France); Cécile VAISSIÉ (professeure d’études russes et soviétiques, France); Carl Michael VON HAUSSWOLFF (compositeur/artiste/curateur) Suède; Anders WEBERG (artiste, Suède);

Et aussi :

Jean-Marc ADOLPHE (rédacteur en chef à les Humanités, France); Arnaud CASTAIGNET (Senior Fellow, Open Diplomacy); Alexis NUSELOVICI (professeur des universités en littérature comparée, France;) Gérard BENSUSSAN (professeur des universités émérite en philosophie, France); Pierre RAIMAN (historien, Secrétaire de l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! France); Emmanuel WALLON (professeur des universités en Sociologie politique, France); Bertrand LAMBOLEZ (PHD & team leader Neuroscience, France); Geneviève GARRIGOS, (conseillère de Paris, France); Jacobo MACHOVER (écrivain, France); Anne BAUDOUX (actrice, France); Brigitte STORA (psychanalyste France); André KLARSFELD (professeur retraité, France) Gérard LAUTON (maître de conférences honoraire France); Anne MORIN (traductrice); Alain BOURGES (professeur d’enseignement artistique, écrivain et vidéaste, France); François BÉCHIAU (secrétaire national Mouvement des Progressistes, France); Gábor ERÖSS, (maire adjoint de Józsefváros, Hongrie); Bruno BOUSSAGNOL (metteur en scène, France); LAZARE (comédien, metteur en scène, France); Anne-Marie COMITI-LAURENT (juriste, ex-présidente du Festival Danse à Aix, France); Albert HERSZKOWITCZ (médecin, Mémorial 98, France); Géraldine CERF DE DUDZEELE (psychanalyste, membre de la Société de Psychanalyse Freudienne et vice-présidente de la Cippa, France); Christine VILLENEUVE (co-directrice des Editions des femmes-Antoinette Fouque, France); Dominique COLAS (professeur émérite à Science-Po); Anne-Marie GOUSSARD (Consul honoraire de Lituanie); Jean-Paul FARGIER (réalisateur de documentaires, critique de cinéma et de vidéo, France);

Pour l’Ukraine, leur liberté et la nôtre (For Ukraine, for its Freedom and Ours) a publié une tribune sur ce sujet dans Le Monde ici.

Signez et faites circuler : https://www.change.org/BringBackUkrainianKids-FR

Contact : appelpourlukraine@gmail.com

Rencontres et exposition Histoire des luttes des femmes

affiches féministes

It’s not a Legend, est une exposition d’affiches militantes organisée par l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, anciennement MLF et par Julia Pietri fondatrice du Gang du clito du 6 Septembre au 25 Octobre 2022.

Découvrez une centaines d’affiches militantes, de photographies d’archives des manifestations. L’Histoire des femmes du MLF, mais aussi des affiches plus contemporaines de la militante Féministe, Julia Pietri, fondatrice du Gang du clito.
Banderoles, Affiches, Messages politiques, humoristiques, parfois amers, qui marquent des combats pour certains loin d’être gagnés.
Cette exposition a pour but de démocratiser l’Histoire de la lutte des femmes en France et de valoriser le travail des femmes des générations précédentes.

PROGRAMMATION
6 septembre : Vernissage de l’exposition avec animations culturelles autour des questions militantes : Talk avec les féministes historiques du MLF interviewé par Julia Pietri et réciproquement ! Un échange inter-générationel autour du féminisme, avec aussi des stands de livres féministes & dédicaces.
🔗 Lien d’inscription gratuite ici : https://rb.gy/4gxf3v

23 septembre : Marché des Illustratrices féministes à partir de 18H. Atelier sérigraphie sur Tee-shirt, édition féministe et Stand du Merci Simone Club.
🔗 Lien d’inscription gratuite ici : https://rb.gy/7fdrjp

25 octobre : Fête de fin d’exposition avec Projection du film du MLF, Talk , stands d’édition, atelier de déconstuction bienveillante et dédicaces.
🔗 Lien d’inscription gratuite ici : https://rb.gy/38z7ua

INFOS PRATIQUES
Le Pavillon des Canaux 39 quai de la Loire 75019 Paris
M 5 : Laumière ou M 7 : Crimée
→ Ouvert du lundi au dimanche
Du lundi au jeudi : 10h – 00h
Du vendredi au samedi : 10h – 02h
Dimanche : 10h – 22h