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Appel à la solidarité avec les victimes de viols en RDCongo

Appel à la solidarité internationale avec les victimes de viols en RDC

La République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus riches au monde et il est l’un des endroits où sévissent les atrocités les plus massives, viols et mutilations sexuelles des femmes, infligés de manière continue depuis plus de 25 ans, dans une guerre sans nom et sans fin.
On estime à plus de 1 million, le nombre de femmes et de petites filles qui ont été violées.
Chaque jour, aujourd’hui encore, plus de 1500 viols sont perpétrés, selon des informations émanant du gouvernement lui-même. Autant d’actes de torture et de barbarie commis en toute impunité !
Tatiana Mukanire Bandalire, coordinatrice nationale du Mouvement national des survivantes des violences sexuelles en RDC, le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix, avec d’autres, se battent sans relâche pour que cessent ces massacres. Pourtant, la communauté internationale semble inerte. A-t-on bien conscience de ce gynocide ?

Halte à la terreur du viol
il faut faire cesser ces crimes, porter secours aux victimes
et leur rendre justice !

Nous lançons un appel solennel et urgent à la communauté internationale, au Conseil de sécurité des Nations Unies, au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne, à l’Union africaine, pour qu’ils et elles mobilisent sans délai, toutes leurs forces et leurs moyens politiques, stratégiques et logistiques pour :
Faire cesser les « guerres » en République Démocratique du Congo et les exactions insupportables qu’elles entraînent.
Rendre justice aux femmes et à toutes les victimes, mettre fin à l’impunité et poursuivre, arrêter, juger les auteurs de viols devant les tribunaux nationaux et/ou devant un tribunal international ad hoc, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

À l’initiative de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie et des éditions des femmes-Antoinette Fouque
20 janvier 2022

Premier.e.s signataires :
Michèle André
, ancienne Ministre, Sénatrice honoraire, Ariane Ascaride, actrice, Emna Belhaj Yahia, écrivaine, Académie des lettres et arts, Tunisie, Sylvina Boissonnas, architecte, AFD, Izabella Borges, Universitaire, traductrice, Brésil, Danièle Bouchoule, Co-présidente Elles Aussi, Christophe Bourseiller, écrivain, Sonia Bressler, philosophe, Présidente AFFDU, Isabelle Carré, actrice, Chantal Chawaf, écrivaine, Hélène Cixous, écrivaine, Édith Cresson, ancienne Premier Ministre, Rosiska Darcy de Oliveira, écrivaine, ancienne ministre, Brésil, Julie Debazac, actrice, Francine Demichel, Professeur de Droit, Sophie Demichel, universitaire, Hughes Dewavrin, Vice-président Guilde du Raid, Eve Ensler, écrivaine, V Day, USA, Annie Ernaux, écrivaine, Lidia Falcón, avocate, Présidente du Parti Féministe, Espagne, Laura Franchi Argüelles, Vice-présidente de l’ACAF, survivante de la dictature, Argentine, Jean-Joseph Goux, philosophe, François Guery, philosophe, Catherine Guyot, journaliste, AFD, Sterenn Guirriec, actrice, metteuse en scène, He Yuhong, écrivaine, UAAF, Chine, Francesca Isidori, directrice artistique, Guila Clara Kessous, Artiste de l’Unesco pour la paix, Georges Kiejman, avocat, ancien Ministre, Nathalie Léger-Cresson, écrivaine, Reine Lépinay, Co-présidente Elles Aussi, Lio, chanteuse, actrice, Catherine Lopes-Curval, peintre, Julie Lopes Curval, cinéaste, Ana Maria Machado, écrivaine, Académie des lettres, Brésil, Jacqueline Merville, écrivaine, Daniel Mesguich, metteur en scène, acteur, Mengué M’Eyaà, Mouvement civique des femmes, Gabon, Anna Mouglalis, actrice, Mouvement FEMEN, Elisabeth Nicoli, avocate, AFD, Marylène Patou-Mathis, préhistorienne, Emmanuel Pierrat, avocat, écrivain, Alain Quella-Villéger, historien, Patricia Rodríguez Saravia, écrivaine, psychanalyste, Mexique, Elisabeth Roudinesco, historienne de la Psychanalyse, Inna Schevchenko, écrivaine, Femen, Sylvie Schweitzer, historienne, Fabienne Servan-Schreiber, productrice, Maria Laura Stirnemann, Hijos Paris, Silvina Stirnemann, Hijos Paris, Najat Vallaud-Belkacem, ancienne Ministre, ONE France, Christine Villeneuve, Juriste, éditions des femmes, Marina Vlady, actrice, Catherine Weinzaepflen, écrivaine.

APPEL à signer sur change.org https://chng.it/KVD554SG


 

Poursuivons la campagne de solidarité internationale
avec les victimes de viols en RDCongo

Nous vous tenons informé.e.s de la campagne de solidarité que nous avons engagée pour les survivantes de viols et de violences sexuelles en République démocratique du Congo.
Le premier temps de la solidarité a été la publication en novembre dernier du livre de Tatiana Mukanire Bandalire, Au-delà de nos larmes.
Nous avons ensuite lancé un appel international publié sur la plateforme change.org : https://chng.it/KVD554SG. Vous pouvez continuer de le signer, le faire signer et circuler.

Nous développons d’autres gestes politiques et humains :
Des envois du livre de Tatiana Mukanire Bandalire, pour qu’ils soient distribués en RDC gratuitement aux femmes qui savent lire. Ils viennent d’arriver chez elles.
Un livre audio servira pour les tournées qu’elles font dans les villages, pour celles et ceux qui ne savent pas encore lire. Il est en cours d’impression.
Des envois de livres (enfants), de cahiers, de stylos, de jeux. Parce qu’ils n’ont rien ou pas grand chose et qu’il faut apprendre à lire et à écrire surtout aux enfants nés des viols et rejetés. Et aussi des vêtements. Ces envois sont en cours d’acheminement.


Et surtout, nous formons d’autres projets avec Tatiana et ses amies survivantes, comme la création de petites bibliothèques dans les villages.
Pour les réaliser, nous faisons un appel à votre solidarité.
Vous pouvez envoyer vos dons, qu’ils soient petits ou grands, sur le compte ouvert par le Mouvement national des survivant.e.s. de violences sexuelles en RDCongo – Maison de l’Espoir.
Voici les coordonnées bancaires : 
Intitulé du compte : Maison de l’Espoir
N° du compte : 00017-22003-33025280001-46
Adresse de l’agence : Trust Merchant Bank
79, avenue de l’Hôpital – Q/MUCHUNU NU/Panzi C/Ibanda, ville
Swift : TRMSCD3L
Devise :USD


SALUONS LE COURAGE DES SURVIVANTES !
AMPLIFIONS LEURS LUTTES

Alliance des Femmes pour la Démocratie et les éditions des femmes-Antoinette Fouque
1er mars 2022

 

Journée internationale des droits des femmes : Femina Vox

Cette rencontre propose un temps d’arrêt sur les voix des femmes et leur manque de résonnance de par le monde sur le plan des droits, de la société ou de la politique. Loin d’être un plaidoyer univoque, ce moment d’échange est une réflexion actuelle sur un état des lieux national et international dans le but de faire émerger des réponses concrètes pour que 52% de l’humanité puisse enfin être entendu à égalité.

Lundi 7 mars 2022 de 19h à 21h
conférence en ligne sur inscription

Sous le haut patronage de l’UNESCO en partenariat avec Sorbonne Université organisée par Dr. Guila Clara Kessous, Artiste de l’UNESCO pour la Paix, Enseignante-chercheure à l’Université d’Harvard, Ambassadrice pour la Paix du Cercle Universel des Ambassadeurs de la Paix (Genève)

“Aujourd’hui, plus que jamais nous devons considérer qu’il nous faut écouter non pour répondre mais pour comprendre cette voix féminine issue de toutes ces voix et qui ne demande qu’à vivre, à aimer et à continuer d’aider le monde à prospérer. La reconnaissance de cette voix, nous ne l’obtiendrons qu’ensemble dans un combat côte à côte, Hommes et Femmes réunies pour enfin bâtir la société de demain. » Dr. Guila Clara Kessous

Programme
19h00 – Séance plénière
• Introduction par Dr. Guila Clara Kessous, UNESCO Artist for Peace – Ambassadrice de la Paix – Harvard University
• Message Mme Jamila Seftaoui, Directrice de la Division de l’UNESCO pour l’Egalité des genres
Nathalie Drach-Temam, Présidente de Sorbonne Université
Son Altesse Royale La Grande Duchesse de Luxembourg, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO et Présidente de la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse
19h15 – Pour des voix unies et collectives
Ingrid Betancourt, candidate à l’élection présidentielle en Colombie
Leila Slimani, écrivaine
Diane von Furstenberg, créatrice de mode, businesswoman et philanthrope
Audrey Tcherkoff, directrice du Women’s Forum for the Economy & Society
Leah Pisar, présidente du projet Aladin
Valérie Perez, rédactrice en chef, journaliste et auteure
19h30 – Un combat à faire entendre
Elisabeth Nicoli, co-directrice de la maison d’édition des Femmes-Antoinette Fouque
Gwenola Joly Coz, première présidente de la cour d’appel de Poitiers 
Sonya Djemni Wagner, présidente de Femmes de justice
Tara Gandhi, petite fille de Gandhi et militante
Marie-Aimée Peyron, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Paris
Isabelle Rome, magistrate, autrice, haute-fonctionnaire à l’égalité femmes/hommes du ministère de la justice
20h30 – Faire entendre les voix des femmes de par le monde
Inna Shevchenko, Femen d’Ukraine
Chékéba Hachemi, présidente d’Afghanistan Libre
Hamida Aman, fondatrice de la radio Begum, Kaboul
Tatiana Mukanire Bandalire, mouvement national des survivantes des violences sexuelles en République démocratique du Congo.
Elise Boghossian, présidente d’Elisecare pour la protection des femmes victimes du trafic sexuel en Irak
Célestine Assuie, UNHCR, pour la protection des femmes Rohingya au Bangladesh
20h30 – Clôture
Gabriel Joseph-Dezaize, rédacteur en chef de Harvard Business Review France et National Geographic France
Grand Corps malade, chanteur engagé

Inscription ici

NON à l’invasion de l’Ukraine !

I stand up with Ukraine

13 avril 2022
Nous manifestons sans relâche contre la guerre faite par Poutine en Ukraine, depuis le premier jour de l’invasion.
Nous avons appelé aux sanctions, économiques, politiques, judiciaires… et continuons de le faire.
Nous avons rédigé, à l’occasion du 8 Mars dernier, un communiqué (ci-dessous).
Nous travaillons avec plusieurs ONG humanitaires en Ukraine et pour les réfugié.e.s.

La situation est tragique : viols, actes de torture et de barbarie, exécutions, assassinats, déportations forcées, de civil.e.s – femmes, enfants, vieillards, hommes… jusqu’aux animaux -, autant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés massivement, chaque jour davantage.

Soyons nombreuses et nombreux. Manifestons
SAMEDI 16 AVRIL À 15H Place de la République à Paris
Et toutes les semaines

Pour arrêter la haine totalitaire, viriliste, impérialiste, génocidaire de Poutine
et de ses criminels

pour que vivent les Ukrainien.ne.s
et l’Ukraine libre, indépendante, démocratique !

5 mars 2022
Nous somme
s atterrées, révoltées et mobilisées pour les Ukrainiennes et Ukrainiens, depuis la guerre déclarée par le dictateur impérialiste Poutine contre lUkraine souveraine, indépendante et démocratique !

Nous avons, dès le début de l’invasion, condamné ce passage à l’acte de guerre de Poutine et avons manifesté en solidarité avec les Ukrainien.ne.s avec les slogans :

– Non à l’invasion de l’Ukraine part l’État russe dictatorial et impérialiste
– Non à Poutine, faiseur de guerre autocrate et destructeur, érigé en une « toute puissance narcissique » ravageante de l’espèce humaine.
– Oui aux rassemblements des forces démocratiques du monde entier!
– Solidarité indéfectible avec les femmes et les hommes d’Ukraine qui par leur résistance, montrent ce qu’est le COURAGE démocratique.

Nous avons immédiatement appelé à arrêter l’impérialisme de Poutine contre l’Ukraine et l’Europe démocratique par tous les moyens :
Sanctions économiques maximales.
Sanctions politiques par l’exclusion de l’État russe de toutes les instances internationales.
Sanctions judiciaires par la saisine immédiate de la Cour pénale Internationale, des chefs de crimes contre la paix, crimes de guerre, crimes contre l’humanité.

Nous avons signé et appelé à signer un appel international pour que l’Ukraine devienne au plus vite membre de l’Union Européenne.
À celles et ceux qui pensaient qu’il s’agissait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine, nous avons appelé à la conscience humaine et politique sur le véritable projet de Poutine, dictateur paranoïaque qui fait la guerre, non seulement à l’Ukraine, mais qui la déclare à l’Europe démocratique, puisqu’il n’a eu de cesse, depuis de nombreuses années, en en Tchétchénie, Biélorussie, Géorgie et en Ukraine de stopper toute aspiration démocratique.

Nous, femmes en luttes, savons que ce que beaucoup appellent encore une « guerre entre les sexes », n’a jamais existé. Qu’il y a, en revanche, une guerre unilatérale faite aux femmes, par un « impérialisme phallique» meurtrier, dévastateur, un véritable« gynocide ».
Nous comprenons donc que la prétendue guerre entre la Russie et l’Ukraine n’existe pas. Qu’il y a une guerre faite aux Ukrainien.ne.s par Poutine, animé du même « impérialisme phallique » tout aussi meurtrier et destructeur, un véritable crime contre l’humanité. Celui-ci s’accomplit sous nos yeux tous les jours, davantage.

Enfin, nous femmes du MLF et de l’AFD, en lutte pour la libération des femmes dans le monde depuis 54 ans savons que la réactivation des mouvements de femmes ces dernières années est né en Ukraine, en 2008, avec le mouvement Femen, qu’il s’est développé en France et dans le monde grâce à la force et la détermination de ses militantes. « Ce sont nos petites filles, les petites filles du MLF, héroïques, indépendantes réellement et symboliquement » disait Antoinette Fouque dès leurs premières actions.

Aujourdhui lUkraine, que Poutine veut (mal) traiter comme ce quil fantasme être « une femme », subit une violente et destructrice « protestation virile » de sa part. Les viols qui commencent à être infligés aux Ukrainiennes par les soldats russes de Poutine sont ceuxlà même que nous avons combattus en ex-Yougoslavie, au cœur de lEurope, et qui ont été condamnés comme crimes contre l’humanité par le Tribunal ad hoc.

Ce 8 Mars 2022, JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Nous appelons les femmes du monde entier, les hommes de bonne volonté,
les démocrates de chaque pays à se lever, massivement,
pour défendre les droits humains et les droits des femmes.

À porter nos voix audelà des frontières, à hisser nos cœurs conscients pour être
au
x côtés de celles et de ceux,en Ukraine, qui luttent pour la Démocratie.

Communiqué de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, le 5 mars 2022     

Women stand with Ukraine

Télécharger le communiqué en PDF

#StandWithUkraine

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Rassemblement pour Ukraine 24 février 2022Rassemblement de solidarité avec l’Ukraine 24 février 2022 à Paris

Stand With Ukraine 12 mars 2022 ParisSoutien à la résistance ukrainienne ! 12 mars 2022 à Paris

UNESCO : Viols de guerre en RDC

Viols de guerre en RDC

Tatiana Mukanire Bandalire, coordinatrice nationale du Mouvement des survivantes des violences sexuelles en République Démocratique du Congo (RDC), témoigne à l’UNESCO, une visioconférence à suivre en direct.

Jeudi 25 novembre 2021 à 15h

À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Présentation de l’œuvre Au-delà de nos larmes de Tatiana Mukanire Bandalire publié aux éditions des femmes-Antoinette-Fouque en présence de l’autrice et des délégations permanentes auprès de l’UNESCO suivie d’un débat.
« Cette rencontre nous offre l’occasion de nous interroger sur les causes profondes de la violence à l’égard des femmes en situation de conflit, et de discuter ensemble sur l’accompagnement des survivantes afin que leur droit à la réappropriation de la parole soit pleinement réalisé. »

Information sur le webinaire ici
Inscription sur le site de l’UNESCO ici

Viols de guerre en RDC : un livre témoignage

Viols de guerre en RDC témoignages

Le récit d’une survivante et combattante contre les viols de guerre massifs commis contre les femmes en RDC : Au-delà de nos larmes de Tatiana Mukanire Bandalire, préface du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix. Publié par les éditions des femmes -Antoinette Fouque à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Deux rencontres avec Tatiana Mukanire Bandalire, coordinatrice nationale de Mouvement des Survivant.e.s de Violences Sexuelles en RDC .

Jeudi 25 novembre 2021 de 15h à 16h30

En direct de l’UNESCO

Présentation de l’œuvre Au-delà de nos larmes de Tatiana Mukanire Bandalire en présence de l’autrice et des délégations permanentes auprès de l’UNESCO suivie d’un débat.
« Cette rencontre sera diffusée en direct sur le site de l’UNESCO et nous offre l’occasion de nous interroger sur les causes profondes de la violence à l’égard des femmes en situation de conflit, et de discuter ensemble sur l’accompagnement des survivantes afin que leur droit à la réappropriation de la parole soit pleinement réalisé. »
Inscription sur le site de l’UNESCO

Vendredi 26 novembre 2021 à 18 h

Espace des femmes-Antoinette Fouque 35, rue Jacob Paris 6e
Rencontre exceptionnelle avec Tatiana Mukanire Bandalire venue en France pour la sortie de son livre.
 Elle œuvre, avec courage et détermination, pour obtenir justice et faire reconnaître le viol comme arme de guerre et crime contre l’humanité.
Entrée sur présentation d’un passe sanitaire.

« Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l’avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l’espoir de respirer à nouveau et de revivre. » T.M.B.

Au-delà de nos larmes de Tatiana Mukanire Bandalire, Préface du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix, des femmes-Antoinette Fouque, novembre 2021, 80 pages, 12 € – Ebook : 8,99 €

Des liens pour vous informer :
Mouvement des Survivant.e.s de Violences Sexuelles en RDC sur Facebook
Film SEMA réalisé par Machérie EKWA (2019) – VF – 46 mn
Association SEMA
Fondation du Dr. Denis Mukwege et Fondation Panzic

Tatiana Mukanire Bandalire témoigne sur Arte

Tatiana Mukanire Bandalire, activiste congolaise, survivante et coordinatrice nationale de Mouvement des Survivant.e.s de Violences Sexuelles en RDC sera ce soir mercredi 17 novembre 2021 invitée par Elisabeth Quin dans l’émission 28 minutes sur ARTE à l’occasion de la sortie, jeudi 18 novembre, de son livre témoignage, Au-delà de nos larmes.

« Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l’avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l’espoir de respirer à nouveau et de revivre. » T. M. B.

Retrouvez le livre aux éditions des femmes-Antoinette Fouque : desfemmes.fr/essai/au-dela-de-nos-larmes/
Et l’émission d’Arte, 28 minutes, à voir en direct ou à écouter en replay : arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/…

Film “L’événement” sur l’avortement suivi d’un débat

L'événement de Audrey Diwan

Dans le cadre du Festival Cinéma et Droits Humains de Amnesty International, projection du film L’événement de Audrey Diwan suivi d’un débat auquel l’Alliance des femmes participe.
Un film poignant primé à la Mostra de Venise : Une jeune étudiante dans les années 60 veut avorter alors que c’est illégal en France.
Samedi 13 novembre à 17h30 au Reflet Médicis 3 rue Champollion Paris 5e

« Je me suis faite engrossée comme une pauvre.”
L’histoire d’Anne, très jeune femme qui décide d’avorter afin de finir ses études et d’échapper au destin social de sa famille prolétaire. La France en 1963, une société qui condamne le désir des femmes, et le sexe en général. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui décide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit.
D’après le roman éponyme d’Annie Ernaux.
L’avortement reste une honte sociale et un tabouAudrey Diwan, réalisatrice du film

La projection sera suivie d’un débat avec :
Catherine Guyot, journaliste, militante du Mouvement de libération des femmes (MLF), vice-présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie (AFD), signataire du Manifeste des 343* (en 1971).
Lola Schulmann, chargée de plaidoyer sur les questions de genre et droits sexuels et reproductifs chez Amnesty International France.
Maria Laura Stirnemann, graphiste indépendante et auteur-compositeur, membre de l’ACAF – Assemblée de Citoyens Argentins en France et de Hijos-Paris, mène une campagne pour retrouver des enfants volés pendant la dictature
Modération : Ana Elena Kelly, mexicano-irlandaise, étudiante en droit international et droits humains, bénévole pour le Festival Cinéma et Droits Humains d’Amnesty France.

Fort, poignant et sacrément politique Télérama
Simple et radical Le Monde
Un thriller tendu et captivant The Guardian

Réserver vos billets ici

Retrouvez le programme du Festival Cinéma et Droits Humains du 12 au 14 novembre 2021 ici

*Manifeste des 343. Manifeste paru dans le Nouvel Observateur du 5 avril 1971 signé par 343 femmes qui déclaraient “J’ai avorté” alors que l’avortement était illégal :
« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre ».
L’avortement a été légalisé en 1975, grâce à une très forte mobilisation du MLF. par Simone Veil, Ministre de la Santé.

Rassemblement en solidarité et pour l’accueil des réfugié.e.s femmes et hommes afghans

Abandonnées aux talibans, dont l’idéologie et les pratiques sont parmi les plus misogynes de la planète, les femmes sont en grave danger. La France et les pays de l’Union européenne doivent les accueillir sans attendre !

Nous exprimons notre solidarité avec les femmes afghanes, les petites filles, les enfants, qui sont les premières victimes de la prise de pouvoir par les Talibans machistes et misogynes et nous joignons à l’appel de plusieurs associations à un

RASSEMBLEMENT
avec nos ami.e.s de l’association Aghanistan libre

Dimanche 5 septembre à 15h
Place de la République à Paris
Soyons nombreuses et nombreux pour leur donner un espoir.

ap

Solidarité avec les femmes Afghanes

Nous exprimons notre solidarité avec les femmes Afghanes, les petites filles, les enfants qui sont les premières victimes de la prise de pouvoir par les Talibans machistes et misogynes.
À peine arrivés au pouvoir ils ont effacé les visages des femmes sur les affiches et les ont voilées. Ils les rendent invisibles, les mettent « sous taire », les excluent des écoles et du travail, les renferment dans les maisons et pourchassent les résistantes.
Voilà le « respect » des femmes selon les talibans une condamnation à une mort symbolique qui pourra aller jusqu’à une mort réelle ! C’est le premier but de la « reconquête » !
Le machisme fait le lit du fascisme disions-nous dans les premières années du MLF, le fascisme c’est la terreur, la régression et la contagion terroriste. Le Président Macron a déclaré : « L’Afghanistan ne doit pas redevenir le sanctuaire du terrorisme qu’il a été. «  Certes mais ne peut-il pas le « redevenir » s’il est « le sanctuaire » d’un gynocide/féminicide !

Nous attendons des actes face à un scandale éthique, politique, géopolitique, humain…dont les femmes sont la première cible : nous attendons que la France et les pays de l’Union Européenne délivrent d’urgence des visas aux femmes, enfants, aux afghans dont les libertés, les droits et les vies sont menacés.

Le martyre des femmes est long mais leur force de vie et de lutte est immense !
Accueil et hospitalité sont des devoirs démocratiques !
Droit d’asile pour les afghanes et les afghans menacés par les Talibans !

Communiqué de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, 15 août 2021

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Aujourd’hui comme hier, du MLF à l’Alliance des Femmes, depuis 1974, nous sommes solidaires des femmes afghanes.

Lire l’article publié dans des femmes hebdo en 1980

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Nous sommes en contact avec nos amies afghanes et particulièrement Chékéba Hachemi, ancienne diplomate, présidente et fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre :
« Un taliban à visage humain cela n’existe pas. Ce sont des monstres auxquels on a livré un pays tout entier. »

« Les femmes vont être emmurées vivantes »
La page Facebook d’Afghanistan Libre
Le site de Afghanistan libre avec un appel aux dons.

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L’alliance des Femmes appelle avec La Maison des femmes de Lille
et l’association Mères pour la Paix
à un rassemblement en solidarité indéfectible pour nos amies afghanes
mercredi 25 août à 18h place de la République à Lille

Appel aux dons pour secourir les femmes afghanes

Appel aux dons pour secourir les femmes afghanes

     Nous sommes atterré.e.s et révolté.e.s par les événements qui se déroulent depuis le 13 août en Afghanistan, alors que les armées occidentales et alliées se retirent précipitamment et que les islamistes talibans, reconnus comme interlocuteurs officiels, occupent sans délai le pays.
Abandonnées aux nouveaux maîtres, dont l’idéologie et les pratiques sont parmi les plus misogynes de la planète, les femmes sont en grave danger. Celui de perdre tous leurs droits, de circulation, d’éducation, de travail, et de subir une vie d’esclavage, invisibles et sous la menace constante des exactions, enlèvements, mariages forcés, viols, assassinats. Quelques déclarations prétendument rassurantes mais qui annoncent, noir sur blanc, la dictature de la charia, ne peuvent faire illusion.
Dès le début de ce scandale humain, politique, géopolitique, éthique…, nous avons alerté les gouvernants. Nous qui sommes depuis plus de 40 ans, du vivant d’Antoinette Fouque et jusqu’à aujourd’hui, solidaires des Afghanes et des démocrates de ce pays, nous rappelons cette urgence extrême.

La France et les pays de l’Union européenne doivent
sans attendre délivrer des visas aux femmes,
aux enfants, aux démocrates afghans
qui risquent leurs vies et libertés.

    Aujourd’hui, nous vous appelons aussi à un geste concret, qui peut rapidement contribuer à sauver des vies, à permettre des évasions et à redonner de l’espoir à des femmes en détresse.
En accord avec Chékéba Hachemi, présidente de l’ONG Afghanistan Libre qui, après avoir réalisé depuis 20 ans la scolarisation de 300 000 petites filles et jeunes filles, lance une collecte pour secourir les femmes, nous vous proposons de participer à la création du « fond d’urgence » qu’elle met en place.

Souscrivez nombreuses et nombreux,
faites souscrire, à la hauteur des enjeux.
C’est un geste humain, en même temps qu’un acte politique.
Le martyre des femmes est long,
mais leur force de vie et de lutte est immense.

Comment donner
En adressant vos dons à l’ONG Afghanistan Libre (15 rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris ; www.afghanistan-libre.org). ou donner en ligne : https://www.helloasso.com/associations/afghanistan-libre/formulaires/1
Pour faciliter la suite de notre mobilisation, nous vous invitons à garder le contact avec l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, en nous confirmant par retour votre participation à la souscription et en vous informant sur nos réseaux sociaux…

Dans quels buts donner
Selon notre plus récent échange d’informations avec Afghanistan Libre, présente dans une grande partie du pays, voici les détails du plan d’action en cours :

« Chaque don sert :
à faire face à une inflation des prix sans précédent (les vols commerciaux sont arrêtés et les routes pour le transport des denrées alimentaires bloquées). Nous avons ainsi dû répondre à des avances de salaires pour les employé.e.s d’Afghanistan Libre qui ne peuvent plus travailler (…) ;
nos écoles étant fermées depuis le 11 août, nous souhaitons pouvoir continuer à payer les professeur.e.s d’Afghanistan Libre et à distribuer des kits d’hygiène ;
une fois les membres d’Afghanistan Libre Kaboul rassuré.e.s et en sécurité en Afghanistan, nous allons commencer à venir en aide aux 500 000 réfugié.e.s déplacé.e.s, en majorité des femmes et des enfants laissé.e.s-pour-compte à Kaboul (notre équipe a visité des camps le 13 août et déjà constaté des besoins criants en approvisionnement d’eau) ;
à répondre présentes aux besoins les plus vitaux des filles et des femmes afghanes dans la mesure de nos possibilités et dès que la situation le permettra (les guichets des banques étant encore actuellement fermés) ». C.H.

Site de l’ONG Afghanistan Libre 
Facebook Afghanistan Libre

Communiqué de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie du 23 août 2021